Les USA se sont qualifiés à la dernière minute grace à un but de Donovan qui a anéanti le rêve des Algériens. Après la défaite de son équipe face aux Etats-Unis (0-1), le sélectionneur de l'Algérie Rabah Saâdane préférait retenir le positif, tout en reconnaissant que ses joueurs avaient évolué sous pression. « Je pense que c'était un très bon match de notre part. Nous avons bien joué. Les deux équipes d'ailleurs. On a vu beaucoup d'occasions de part et d'autre. Nous avons manqué de chance. Lors de ces trois matches, mon équipe a fait beaucoup de progrès. On sort avec beaucoup d'expérience de cette Coupe du monde. L'équipe nationale algérienne a un avenir radieux devant elle. Je félicite mes joueurs. On a payé cash notre défaite face à la Slovénie. Les joueurs qui avaient hâte de gagner ce match contre les Etats-Unis ont évolué sous pression mais malheureusement ils étaient très excités et on a sombré parfois dans la précipitation. » Coté extra sportif, on apprend qu'une journaliste du quotidien algérien Compétition a annoncé son intention de déposer plainte auprès de la Fifa après avoir été giflée par l'attaquant des Fennecs Rafik Saïfi dans la zone d'interview après le match perdu contre les Etats-Unis. La journaliste, Asma Halimi, a été giflée sur la joue droite par le joueur dans la zone d'interview avant d'elle même répliquer par une gifle. "Je vais déposer plainte auprès de la Fifa. Il y a eu beaucoup de témoins de la scène", a-t-elle dit, expliquant "ne pas connaître précisément les raisons du courroux du joueur d'Istres (en France). Des incidents "brefs mais graves" selon un policier ont éclaté ce mercredi 23 juin autour du stade Charléty, dans le 13e arrondissement de Paris, après la défaite de l'Algérie face aux Etats-Unis (0-1) à laquelle des spectateurs ont assisté sur un écran géant installé dans le stade. Une vingtaine de voitures ont été renversées ou brûlées, notamment rue Cacheux, et des vitrines brisées, tandis que d'autres violences ont éclaté près de la Cité universitaire, à proximité. Environ 200 à 250 jeunes ont déclenché ces violences, s'en prenant à un bus et aux forces de l'ordre avec des projectiles divers, a constaté un policier sur place. Les forces de l'ordre avaient procédé vers 20 heures à deux interpellations. Des policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes et tenté d'encercler les supporters fauteurs de troubles. Une foule de supporters jeunes et calmes était maintenue en dehors des incidents par un cordon de police (divers sources)