Retour sur le brillant parcours du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa. Son quarante-septième anniversaire, Fouzi Lekjaa n'est pas près de l'oublier. Ce 23 juillet 2017, à Skhirat, l'assemblée générale de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) lui a accordé à l'unanimité un deuxième mandat de président. Une réussite de plus pour ce natif de Berkane (dans l'Oriental) qui arrive à convaincre partout où il passe. Parachuté président de la FRMF en octobre 2013 dans un contexte de succession houleux, Lekjaa était plus connu dans les milieux financiers que dans le monde du football. En 2011, il s'était distingué au département des Finances en devenant, à 40 ans seulement, le plus jeune directeur du budget du ministère. Une première consécration pour cet ingénieur agronome de formation, converti en inspecteur des finances après un cycle supérieur à l'Ecole nationale de l'administration (ENA). À cette époque, Fouzi Lekjaa s'était déjà fait une place dans les tribunes d'honneur des stades de football après l'accession en première division du modeste club qu'il préside, la Renaissance de Berkane. L'ascension du marocain Il intègre dans la foulée le comité exécutif de la fédération. Quand il décroche la présidence de l'instance footballistique, il s'attelle à transformer la FRMF en puissant levier diplomatique, tant au niveau continental qu'à l'échelle internationale. Il parvient ainsi à reconquérir une place au sein du comité exécutif de la CAF – offrant au passage à la diplomatie marocaine une précieuse victoire sur sa rivale algérienne. Et au sein de la « nouvelle » Fifa de Gianni Infantino, Fouzi Lekjaa représente déjà le continent dans deux commissions. Une ascension qui ne se dément pas. Lors des dernières tractations pour la formation du gouvernement El Othmani, le nom de Fouzi Lekjaa a été évoqué pour le poste de ministre des Finances sous la bannière du Rassemblement national des indépendants (RNI), dont il est proche.