e bon vieux championnat débutera vendredi et c'est le Complexe Mohammed V qui ouvrira la saison 2017/2018 à Casablanca avec notamment un RCA-KACM des plus alléchants que suivra dans la foulée un ASFAR-RCOZ à Rabat avec pour cadre un autre Complexe, Moulay Abdallah en l'occurrence. S'il est un fait que l'on oserait d'acquis, c'est que la longue compétition qui s'annonce des plus passionnantes verra une course au titre très disputée ce coup-ci. Les grosses cylindrées au regard de leur entrée en matière en seizièmes de finale ont, malgré un retard à l'allumage pour certaines d'entre elles à l'entame lors des rencontres aller, semblé être dans le bain pour le rendez-vous des échéances futures et par là donc, venir bousculer le champion en titre, le grand Wydad, plus favori que jamais, dans la reconquête de ses propres lauriers. L'allusion aux grosses calibrées étant faite vous l'avez aisément imaginé au Raja qui n'attend au regard de son recrutement bien garni et que la mayonnaise Juan Carlos Garrido puisse enfin prendre, à l'ASFAR dont son entraîneur, Aziz El Amri, dit tout le grand bien et ose même quelques grosses ambitions, du dauphin de l'exercice précédent, le DHJ qui en catimini peaufine une sobre préparation à l'image même du caractère de son mentor Aberrahim Talib, du FUS de Walid Regragui que l'on n'occultera nullement de ce duel au sommet et bien sûr des outsiders tels les ‘'Calamentis'' de la RSB avec un Rachid Taoussi toujours et bel et bien aux commandes, de l'IRT de Badou Zaki plus envieux que jamais d'un peut mieux faire tout à fait dans ses crampons et enfin à ce peloton groupé, il serait inutile d'en éclipser le HUSA de Hubert Velud qui, une fois n'est pas coutume, a, d'entrée cette fois, exhibé quelques signes de bonne volonté de par une forme des plus apparentes lors de ses préparations et des confrontations de Dame Coupe. Pour les autres, loin l'idée de les traiter de laissés-pour-compte, de par leur statut qui ne jouit aucunement d'une préférence aussi caractéristique que celle, de ceux du tableau précité. A nos yeux, ils ne feront nullement figure de réprouvés ou de traîne-misère ; bien au contraire et à ce propos, on suivra avec curiosité le parcours des bleus de la rentrée, les Mohamed Bekkari et Oued-Zem tout comme d'ailleurs, celui de l'autre promu, le RAC que l'un des doyens incontestables du football national mène à la baguette pour ne pas dire d'un pied de fer, on nommera le père Mendoza. Autre particularité, somme toute familière à notre Botola, le Haïdouss des entraîneurs. La saison n'a même pas démarré que déjà le MAT a lancé dans la danse Fouad Sahabi. Les reproches devront-ils aller à Abroun ou le débarqué, inutile d'en chercher les tenants et aboutissants, notre football est ainsi fait et si on y ajoute le sang chaud de l'idée reçue on y voit un joli gâchis. Les Olympiques de Khouribga et de Safi avec respectivement à leurs têtes Azzedine Aït Joudi et Mohamed Amine Benhachem n'ont pas le droit de se rater car l'attente est grande. Il serait déplorable de voir une fois de plus ces clubs pour le moins des plus structurés de notre championnat rester à la traîne comme les saisons passées. Enfin, pour ce qui est des deux Chababs, d'Al-Hoceima et de Khénifra, il semblerait au regard de leur laborieuse qualification aux huitièmes face à plus petit que soi qu'ils devront cravacher un peu plus, car la bagarre dans cette autre moitié sera cruciale. A ce duo, on y ajoutera volontiers le KACM de Youssef Mariama bien tendre lors de ses deux sorties successives en Coupe du Trône face au WAC. Au coach marrakchi, à Samir Yaïch (CAK) et à Juan Pedro (CRA) de trouver la recette miracle vers de meilleures hauteurs. C'est tout le mal qu'on leur souhaite.