Le sélectionneur des Fennecs, Djamel Belmadi regrette l'absence de terrains dignes de ce nom en Algérie. Lors de sa conférence de presse avant le match de jeudi face au Djibouti, le technicien algérien a déploré l'état de la pelouse du stade Tchaker qu'il a qualifié de dangereuse. Belmadi a été scandalisé de voir l'état de la pelouse du stade Tchaker balayant d'un revers les justifications qui lui ont été fournies par les responsables de la FAF. "Au mois de juin, la pelouse était de qualité. Mais comme par magie, deux mois après, on retrouve une calamité. C'est une catastrophe. Pour moi, c'est du sabotage", a dénoncé le vainqueur de la CAN 2019. "Qu'on ne vienne pas me parler de climat. Je vis dans un pays où il fait actuellement 60 degrés (le Qatar, ndlr) et même en D2 il y a de bonnes pelouses. On n'a pas voulu travailler. Je ne suis pas complotiste mais c'est du sabotage. (...) On parle avant tout de sécurité. C'est une pelouse dangereuse. Il peut y avoir des accidents. Déjà sur l'éthique, ça ne se fait pas. Ça profite aux équipes qui viennent défendre." Et d'enchainer : "J'ai su que le responsable de l'entretien du terrain a dit à un gars de la Fédé : 'Moi, on ne m'a pas signé la convention de l'entretien du terrain'. Il a laissé la pelouse se dégrader et a préféré jouer avec le feu. C'est juste pour avoir une idée sur la manière dont les gens font leur travail." Nulle doute que Djamel Belmadi sera davantage scandalisé lorsqu'il foulera la pelouse du stade de Marrakech la semaine prochaine. Il y sera dans un climat sensiblement identique avec des températures presque équivalentes à celles qu'il enregistre à Blida. Le coach des verts a poursuivi en disant que la FAF aurait dû demander que les matchs de Fennecs soient délocalisés. "Il n'y a pas de terrains en Algérie. Celui d'Oran a servi à faire un barbecue il n'y a pas longtemps et on n'irait pas jouer dans un terrain où l'on fait des barbecues", a-t-il déploré.