Lors de sa conférence de presse à la veille d'affronter Djibouti en éliminatoires du Mondial 2022, Djamel Belmadi a évoqué le match que jouera son équipe au Maroc le 7 du mois en cours et la mort du jeune Djamel Bensmaïl. « Il n'y a pas de terrain en Algérie, c'est un fait » : a-t-il déclaré. « Qu'on ne vienne pas de me parler de climat. Je vis dans un pays où il fait actuellement 60 degrés (Qatar) et même en D2 il y'a de bonnes pelouses. On n'a pas voulu travailler. Je ne suis pas complotiste mais c'est du sabotage. On parle avant tout de sécurité. C 'est une pelouse dangereuse. Il peut y avoir des accidents. Déjà sur l'éthique, ça ne se fait pas. Ca profite aux équipes qui viennent défendre ». Il a également ajouté « j'ai su que le responsable du terrain a dit à un gars de la Fédé : « Moi, on ne m'a pas signé la convention de l'entretien du terrain ». Il a laissé la pelouse se dégrader et a préféré jouer avec le feu. C'est juste pour avoir une idée sur la manière dont les gens font leur travail ». À cause de la non-homologation du stade de Ougadougou, le match Burkina-Faso – Algérie, comptant pour la deuxième journée des éliminatoires du mondial, est domicilié à Marrakech au Maroc. Rappelons que les relations diplomatiques entre l'Algérie et le Maroc sont rompues depuis une semaine et beaucoup nourrissent des appréhensions quant au déplacement de l'équipe nationale dans ce pays en cette période. . Concernant l'état de la pelouse du stade de Marrakech « je pense qu'elle est beaucoup mieux. Je ne compare pas avec celle de Tchaker qui est du même niveau que celles qu'on peut trouver dans tous les autres pays auxquels on a enlevé la possibilité de jouer à domicile », dit Belmadi d'abord, avant d'aborder le volet « politique » de ce déplacement. « On va jouer au Maroc avec tout ce que ça comporte, notamment ce que je constate aussi comme vous, le problème qui, normalement, n'est pas censé être. Ce problème politique est-ce qu'il va influer sur le match ? Normalement non, il y a des gens qui devront être assidus et contrôler tout ça. On y va avec beaucoup d'espoir, beaucoup d'ambition sans se prendre la tête, de toute manière ça ne sert à rien, et sans paranoïa excessive. On va faire un match chez le pays voisin, inchallah il va nous accueillir comme il se doit », espère le coach national.