Quelque 30.000 ingénieurs représentés par l'UNIM décident d'observer une grève nationale de 48 heures et des sit-in à travers le pays. Rien ne va plus entre le gouvernement et la communauté des ingénieurs. Ces derniers entament aujourd'hui une grève de 48 heures (23 et 24 juin) à l'échelle de tout le pays. En parallèle, il tiennent des sit-in régionaux dans six principales villes du pays devant les locaux des services extérieurs du ministère des Fiances. Les quelques 30.000 ingénieurs que compte la corporation protestent contre «la passivité du gouvernement et son refus de prendre, sérieusement, en main leurs problèmes». L'appel à cette grève a été décidé suite à l'échec des négociations entre les deux parties supervisées par le Premier ministre à travers son représentant, le ministre Saâd Alami. En gros, les ingénieurs exigent des réponses concrètes à trois principaux points revendicatifs : la formation, l'organisation de la profession et un nouveau statut pour les ingénieurs. Les deux parties se sont mises d'accord sur deux points : la formation et l'organisation de l'exercice du métier. Un accord commun devrait être rendu public lors du prochain colloque national sur les métiers de l'ingénieur. Toutefois, les deux parties restent encore partagées sur l'amendement du statut de la profession. Un point que les ingénieurs considèrent comme primordial. t.a.e