La France organisera les quinzièmes Championnat d'Europe de football en 2016. La délégation française a, en effet, réussi à convaincre les treize membres du jury de l'UEFA (Union européenne du football association) de lui confier l'organisation de cette compétition vendredi dernièr à Nyon en Suisse, plutôt qu'à l'Italie ou à la Turquie. De ces deux candidats, ce sont certainement les Turcs qui sont les plus malheureux dans l'affaire, l'Italie ayant été largement distancée au premier tour, loin derrière les deux premiers postulants (La France ayant terminé en tête avec 43 points, devant la Turquie (38 points) et l'Italie (23 points)). Le vote du second tour qui mettait aux prises les deux premiers a, au final été très serré puisqu'il n'a accordé qu'une voix de plus à la France (sept contre six). La candidature française a reçu un précieux renfort en la personne de son président, Nicolas Sarkozy qui s'est personnellement investi dans sa promotion, quoique le déplacement d'un chef d'Etat, ne soit pas l'assurance absolue d'obtenir l'organisation d'un événement sportif. «L'Etat français est là, tout ce que nous avons dit, nous le ferons, ce n'est pas l'engagement de la Fédération ou de la Ligue, mais l'engagement de tout un peuple. Tous les Français attendent cet évènement» et d'ajouter «Tous les Français aiment le football». La délégation française qui comptait au total une trentaine de membres, dont le président de la république française, était aussi composée de Zinedine Zidane et du jeune Nathan. Sans doute que la carte de la jeunesse qu'a jouée la France en pariant sur l'avenir avec la présence de Nathan, petit garçon de 10 ans qui a tout autant fait son effet de charme pour que la balance penche. Il aura eu cette phrase à son entrée en scène qui sûrement fera date «Ce n'est pas moi le président de la FFF, enfin pas encore…» Ceci dit, dans l'Hexagone à tous les niveaux, politique, sportif, financier, etc. on se félicite. Le football est rassembleur. Prélude à la candidature à l'Euro 2016, la construction de quatre stades notamment à Nice et Lyon. L'Etat français a en outre, promis 150 millions d'euros pour construire ou rénover les stades de douze villes sur un investissement total estimé à 1,7 milliard d'euros. Cette enveloppe devrait être versée même si la France n'avait pas été retenue par l'UEFA pour l'organisation de l'Euro 2016. Une organisation qui ouvre la voie à un vaste chantier très prometteur.