La première audience du procès de l'affaire Gdim Izik s'est déroulé aujourd'hui à Rabat. Les 24 accusés ont comparu devant le tribunal militaire de Rabat. Selon un responsable de l'AMDH, l'audience du 1er février aurait été levée avant que la défense ne puisse présenter une demande de libération. La prochaine audience est prévue le 8 février. L'AMDH, entre autres observateurs, a demandé à ce que les audiences soient publiques. Certaines familles des accusés n'ayant pas pu assister à l'audience, selon un représentant de l'AMDH à Rabat. Les faits remontent à octobre et novembre 2010 lors du démantélement du camp de Gdim Izik, dans la région de Laâyoune. Ces attaques avaient fait 11 morts et 70 blessés parmi les forces de l'ordre, ainsi que quatre blessés parmi les civils. 24 personnes sont poursuivies pour constitution de bandes criminelles, violences sur les forces de l'ordre ayant entraîné la mort avec préméditation et mutilation de cadavres. Hier, les familles des victimes manifestaient à Rabat. La Coordination des familles et amis des victimes (COFAV) des événements de Gdim Izik a indiqué dans un communiqué : “Nous voulons que justice soit rendue aux victimes, conformément aux lois et aux conditions du procès équitable tel qu'il est prévu par le droit" ajoutant qu'elle regrettait “le retard qui a marqué l'instruction et la procédure judiciaire dans cette affaire". (avec agences)