Les créations d'emploi (56 000) ont été insuffisantes pour absorber l'accroissement de l'effectif des actifs au cours du 3e trimestre 2012 (106 000). En conséquence, le nombre de chômeurs a augmenté de 50 000 et le taux de chômage est passé de 9,1% à 9,4%. Les nouvelles créations d'emploi ont concerné principalement les services (124 000 postes) et l'agriculture (19 000 postes). l'«industrie y compris l'artisanat» a perdu 41 000 postes et les BTP 40 000 postes. Entre le troisième trimestre de l'année 2011 et la même période de 2012, 56 000 postes d'emploi ont été créés, résultat d'une création de 95 000 emplois rémunérés et d'une perte de 39 000 emplois non rémunérés, selon le HCP. Les nouvelles créations d'emploi ont concerné principalement les services (124 000 postes) et l'agriculture (19 000 postes) alors que l'industrie y compris l'artisanat a perdu 41 000 postes et les BTP 40 000 postes. Au niveau des services, ce sont les branches des «services personnels» (65 000 postes) et du «commerce de détail et réparation d'articles domestiques» (50 000 postes) qui ont principalement contribué à la création d'emplois. En revanche, le «transport terrestre» et les «services fournis principalement aux entreprises» sont les principales branches à enregistrer des pertes d'emplois au niveau de ce secteur avec respectivement 22 000 et 19 000 postes perdus. Des créations d'emploi insuffisantes Les créations d'emploi ont été ainsi insuffisantes pour absorber l'accroissement de l'effectif des actifs au cours de cette période (106 000). En conséquence, le nombre de chômeurs a augmenté de 50 000 et le taux de chômage a enregistré une hausse de 0,5 point en milieu urbain (passant de 13,5% à 14%) et de 0,1 point en milieu rural (de 4,1 à 4,2%) passant ainsi à l'échelle nationale de 9,1 à 9,4%. Avec une hausse de 2,8 points (de 32,4 à 35,2%) ce sont les jeunes citadins de 15 à 24 ans qui ont connu la plus forte hausse du taux de chômage. Par ailleurs, le taux de sous emploi a enregistré une baisse de 1,3 point passant de 10,3 à 9% au cours de la période. La population active âgée de 15 ans et plus a atteint au cours du troisième trimestre de l'année 2012, 11 647 000 personnes, soit une hausse de 0,9% par rapport au même trimestre de l'année 2011 (+1,6% en milieu urbain contre une quasi-stagnation en milieu rural, avec une petite augmentation de 0,2%). Le taux d'activité a diminué de 0,4 point, passant de 49,1% au troisième trimestre de l'année 2011 à 48,7% au cours du même trimestre de l'année 2012. Par ailleurs, la population active en chômage s'est accrue de 4,7% au niveau national, passant de 1 049 000 au troisième trimestre de l'année 2011 à 1 099 000 chômeurs au même trimestre de l'année 2012, soit 50 000 chômeurs en plus (45 000 en milieu urbain et 5 000 en milieu rural). En conséquence, le taux de chômage est passé de 9,1 à 9,4%, entre les deux périodes. Il est passé de 13,5 à 14% en milieu urbain et de 4,1% à 4,2% en milieu rural. Les hausses les plus importantes ont été relevées, en milieu urbain, parmi les jeunes de 15 à 24 ans (+2,8 points) et de 25 à 34 ans (+1,2 point) et en milieu rural parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans (+0,7 point) et les adultes âgés de 35 à 44 ans (+0,6 point). En revanche, le taux de chômage a enregistré des baisses au niveau de certaines catégories d'actifs notamment les femmes (-1,2 point dans les villes et -0,8 point dans les campagnes). Le taux d'emploi et le sous emploi régressent En matière d'emploi, 95 000 postes d'emplois rémunérés ont été créés au cours de la période, résultat d'une création de 40 000 postes en milieu urbain et 55 000 postes en milieu rural. En revanche, l'emploi non rémunéré a enregistré une baisse de 51 000 postes en zones rurales et une hausse de 12 000 postes en zones urbaines, soit, au total, 39 000 postes d'emploi perdus. Les pertes d'emplois non rémunérés ont été relevées principalement dans le secteur de l'«agriculture, forêt et pêche» (-27 000 postes). En conséquence, le volume global de l'emploi est passé, entre les deux périodes, de 10.492.000 à 10.548.000, soit une hausse de 56.000 postes d'emploi (52.000 postes en zones urbaines et 4.000 postes en zones rurales). Dans ces conditions, le taux d'emploi est passé de 44,6 à 44,1%. Il a diminué de 0,4 point, aussi bien en milieu urbain qu'en milieu rural, passant respectivement de 37,4 à 37% et de 55,4 à 55%. Concernant le sous emploi des actifs occupés âgés de 15 ans et plus, son volume a régressé, entre les deux périodes, de 1.077.000 à 948.000 personnes (de 472.000 à 446.000 personnes dans les villes et de 605.000 à 502.000 dans les campagnes) et le taux de sous emploi est passé de 10,3 à 9,0% (de 8,9 à 8,4% dans les villes et de 11,6 à 9,6% dans les campagnes). * Tweet * *