Seul candidat à sa propre succession, Frédéric Thiriez a été réélu à l'unanimité à la tête de la présidence de la LFP, vendredi lors d'une Assemblée générale à Paris. Il est en poste depuis 2002. Thiriez, a été réélu une troisième fois après 2004 et 2008, pour un mandat qui sera également marqué par l'Euro-2016, un rendez-vous à ne pas manquer. Arrivé aux commandes de la Ligue en 2002, Thiriez, a été réélu une troisième fois après 2004 et 2008, pour un mandat qui sera également marqué par l'Euro-2016, le rendez-vous à ne pas manquer. En attendant, la Ligue et son président sont invités par les clubs professionnels à faire plus et mieux financièrement parlant. Il faut préciser que les temps sont particulièrement difficiles pour le football français et que les droits TV sont en baisse pour la première fois (607 millions d'euros par an pour la L1 sur la période 2012-2016 contre 668 millions pour 2008-2012). « Il faut travailler sur l'image du foot, le comportement des acteurs, les stades mais aussi sur l'organisation au sein de la LFP en ce qui concerne le marketing et les droits télé. On souhaite qu'il y ait une équipe au sein de laquelle l'UCPF puisse prendre sa part » a prévenu Thiriez. En s'attaquant, bien avant l'élection de François Hollande, à la taxe de 75% sur les revenus supérieurs à un million d'euros par an, Thiriez s'était déjà posé en défenseur d'un football français dans le rouge : les clubs étaient déficitaires de 65 millions d'euros en 2010-2011 et le bilan n'était pas près de s'améliorer en 2011-2012 compte tenu des dépenses (considérables) du Paris Saint-Germain. Au-delà des questions financières, Thiriez est attendu sur le terrain sportif. A l'unanimité Le dirigeant du football professionnel français a reçu la totalité des suffrages, à savoir 84 voix. Le nouvel organigramme de la LFP ne fait pas mention du président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi. Ce dernier a renoncé à sa candidature afin d'entrer au conseil d'administration de la Ligue et déjouer ainsi toute ambiguïté. Ce retrait a été apprécié par le président Thiriez, coincé entre ses deux principaux diffuseurs de la Ligue 1: Canal et BeIn Sport. Celui qui est surnommé « Moustache » dans le milieu, avait fait en sorte que ce suffrage ne soit qu'une formalité. Seul un cataclysme aurait pu l'évincer. Pour rappel, Thiriez avait déclaré qu'un club français serait en mesure de remporter la Ligue des champions avant 2012 et que la France passerait 3e au coefficient UEFA. Deux prédictions qui ne se sont pas réalisées. Des promesses encore…. * Tweet * *