Le combat judiciaire opposant le laboratoire GSK Maroc à la famille du petit Achraf Diwan, devenu tétraplégique suite à une injection du vaccin Engerix B, continue. La Cour d'appel de Casablanca reporte l'examen de l'affaire au 4 décembre prochain. Le petit Achraf Diwa est, devenu tétraplégique suite à l'injection du vaccin Engerix B. L'affaire du petit Achraf Diwan, devenu tétraplégique suite à une injection du vaccin Engerix B du laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) s'éternise. La Cour d'appel de Casablanca a reporté mardi dernier l'examen du dossier au 4 décembre prochain. Depuis plus de dix ans, la famille de la victime mène une bataille sans merci pour rendre justice à son fils. Tout a commencé en l'an 2000. Les parents de Achraf, âgé de moins de deux, ont décidé lui faire le vaccin Engerix B, utilisé pour prévenir l'hépatite B. Après administration du vaccin, l'état de santé du bébé, qui se portait bien, s'est détérioré. Douleurs, difficulté à respirer…un médecin de l'hôpital Ibn Rochd diagnostique une paralysie pouvant être causée par l'injection de l'Engerix.B. La douleur de la famille Diwan est intense. Le bel avenir dont rêvaient les parents pour leur enfant se transforme en cauchemar. Ils décident d'ester en justice contre le laboratoire pharmaceutique fabriquant le vaccin à savoir GSK et lui impute la responsabilité dans la paralysie du petit. Ils réclamaient des dommages et intérêts de 10 millions de dirhams en réparation du préjudice causé. Cependant, prouver la relation de cause à effet entre la tétraplégie de l'enfant et l'injection du vaccin Engerix.B n'a pas été une tâche facile. Les rapports d'expertise médicale n'ont pas pu établir de manière claire le lien de causalité. Ce n'est qu'en 2005 qu'une expertise menée par le professeur Saïd Louahlia, ex-Directeur de l'Institut de médecine légale Ibn Rochd, lève toute ambiguïté. Il conclut à « l'existence d'un lien de causalité direct entre le vaccin et l'encéphalopathie du fait des critères d'imputabilité réunis ». La sentence du tribunal de première instance de Casablanca était en faveur de la victime. Smithkline Beecham Maroc était condamné à payer 3 millions de DH de dommages et intérêts au petit Achraf. Une somme jugée insuffisante par les parents, qui décident de faire appel. Depuis, l'affaire a tellement traîné que le représentant légal du laboratoire au Maroc, Ali Sedrati, interrogé par le Soir échos sur la position du laboratoire, pensait que l'affaire avait été classée il y a belle lurette. * Tweet * *