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«Je suis écrivain arabe. Donc, souverain dans ma marocanité»
Publié dans Le Soir Echos le 22 - 08 - 2012

Sur terre, à travers les cinq continents, nulle part ailleurs, comme c'est le cas au Maroc où jamais peuple (du moins une certaine frange ) n'a autant malmené sa propre langue nationale et outrageusement maltraité sa culture de base comme le font aujourd'hui les Marocains pour le compte d'un vagabondage linguistique comico-tragique et d'une clochardisation de plus en plus barbarisante à tous les niveaux de leurs échanges locutionels, le jour le jour. De fait, juste au lendemain de l'indépendance, pour des griefs raciales, doublés d'un attachement on ne peut plus des plus aliénant, servile, à tout égards à l'esprit d'occidentalisation : langue, attitudes culturelles, positionnements intellectuels. Au quotidien sociétal, toutes le particules de la mouvance militante pour le bénéfice de la déferlante francophone (et ses soubassements idéologiques) sont traduites dans les faits par le slogan machiavélique : attrape-nigauds qu'on désigne sous le qualificatif démagogique d' « exclusivité marocaine ». Et quelle exclusivité ! Jetons donc, à ce ce propos, un coup d'oeil rapide sur un phénomène exclusivement marocain, en matière de stupidologie (c'est un courant à la fois philosophique et psychologique), j'ai cité ce qu'on surnomme chez nous pompeusement par « l ‘exclusivité marocaine». En voici quelques échantillons qui tous frisent le comique, doublé de l'absurde : de tous les gouvernants et responsables, de part les cinq continents, seuls les gros pontes de l'Etat marocain (ministres, députés, Conseillers, etc.), au même titre que les pseudo-intellectuels, artistes et consorts… tous taraudés par un complexe d'infériorité endémique, s'évertuent à s'exprimer solennellement, outrageusement, au détriment de la langue nationale (ne serait-ce que le dialectal) dans la langue de l ‘ancien occupant français ! Quel qu'en soit, le moindre des moindres des sujets sur lesquels elles sont appelées à donner (publiquement) un avis commun, qui touche et concerne le sort de la quotidienneté sociologique de quarante millions de Marocains ... fussent-ils les débats sur les élections nationales ... fût-il l'appel général des compatriotes à contenir une invasion hostile sur les terres marocaines ! Cette attitude, comico-tragique, en matière d'exclusivité à la marocaine (qui est en fait une auto-exclusion du monde arabe) me rappelles ici ces anciens « goumiers «, épiciers et autres combattants autochtones, lesquels, après avoir été conditionnés par la prédominance de la mentalité et la langue françaises tant dans l ‘engagement dans l'armée de l'occupant que dans le petit commerce d'épicier d'avec les français et les juifs (marocains)… après la venue de l'indépendance, n'ont pas bougé d'un iota, soit pour apprendre la langue arabe, langue de civilisation, soit à se démarquer de la mentalité francophone et ses effets pervers sur la communication collective des citoyens dans leur commerce humain en général. Tellement restaient-ils indélébilement imbus de cet esprit (d'escalier) dépendants servilement de tous ceux qui chantent les anciens beaux jours de la présence française d'antan, contrecarrant par leur positionnement d''ignorants hostiles, tout, absolument tout ce qui relève de la culture arabe : lettres arabes, arabité et la longue arabe particulièrement. Donc, « l'exclusivité marocaine « consiste essentiellement à ce que les gouvernants, intellectuels, responsables, confondus, s'adressent dans leurs pays, à tout crin, en longue étrangère à leurs concitoyens, naufragés à hauteur de 70 % par l'analphabétisme et l'illettrisme à la fois. Par ailleurs, toujours dans ce contexte, prêtons, nous tous, une oreille ( sensible) aux nuisances cacopho_sonores, démentes qui émanent 24/24 des stations radios nous bombardant l'âme collective dans autre arabité du quotidien, par le biais des émissions, des débats ,de spots publicitaires; lesquels unanimement, tous, n'ont comme ultime mission et exclusive finalité que de casser de l ‘arabe, de la culture arabe, de l'arabité, au fin fond de l ‘esprit de chaque marocain auditeur, public et lecteur, communément.
C'est bien là alors « l'exclusivité marocaine « sloganisée à tout bout champ et scandée, parmi les Marocains, à usage de parasitage de l'arabité des dizaines de millions de citoyens… alors que dans le même temps, les académiciens français viennent dernièrement de décréter qu'en plus de l'obligation (sans compromis aucun) de perfectionner les règles de la langue française, dans toute sa batterie linguistique, vocabulaire, grammaire, orthographe, dissertation rhétorique… Pendant que les sommités de la civilisation française, sous la houlette des gouvernants (cultivés) décrètent l'obligation du retour, dans l ‘enseignement, de la langue grecque et de la langue latine (Exactement : retour, à nouveau, du grec et du latin)… Voila que de plus en plus chez nous, les grosses voix (de rancoeur contre tout ce qui est arabe …théoriquement… tout ce qui en est d'essentiellement arabe, croyez-moi…) s'égosillent, chaque jour, du devoir de retour à notre darija ! (chacun à son niveau lexique de « sa « darija, selon son niveau scolaire et en fonction qu'il est soit arabisant au francophone francisant)… à un statut de prédilection et d'en faire définitivement usage au quotidien dans toutes les sphères sociétales du peuple marocain : (Mais en fait, quelle est exactement l'identité du citoyen marocains ? Aucun n'ose avancer une réponse scientifique : ni on au sommet de l'Etat, ni à la base, aucun)…
Avec l'appel insistant à l'attention des Marocains à l'ouverture sur le monde globalisé (j'en suis, très favorablement, adepte) à travers la langue française particulièrement, en se renfermant par ricochet, contre la logue arabe,et dans des postures ouvertement hostiles contre généralement tous les Arabes : leur culture , leur race, leu histoire et leur langue même jusqu'à mettre au pilori toute la civilisation arabe (pourtant universelle), Bon Dieu !
A) et pour cause : sur toute la terre parlante, seuls les gouvernants marocains (politiciens, dirigeants, hauts cadres, étudiants pseudo-intellectuels (puis analphabètes en langue et culture arabes), tous foulent aux pieds (par ignorance héritée et substituent la langue des Français à celle de leur propre identité commune, même pour uniquement informer la population sur l'actualité du prix des tomates et autres légumes et ingrédients : c ‘est d'un comique à faire pleurer.
B) Parmi toutes le agences de publicité du globe, seules les agences marocaines (de communications ! ), unanimement, s'expriment à l'adresse des millions de Marocains, dans une langue étrangère par bais de spots, affiches, panneaux et communiqués destinés à des consommateurs analphabètes dans leur majorité. Vraiment, c'est grotesque. C'est l'exclusivité marocaine !
Mais qu'en est-il, en revanche, de l'état de la langue nationale des dizaines de millions de Marocains ? De fait, de nos jours on ne compte plus les titres de la presse écrit d'expression française, et je n'ai rien contre, bien au contraire, si ce n'est que dans cette déferlante, l'unanimité est réunie, parmi les intellectuels francophones (iles) à prendre pour cible ,de leurs flèches venimeuses (les salauds) contre absolument tout ce qui à trait à la culture arabe ( universelle bon sang ! ) : langue , arabité , civilisation , ethnie, etc. Absolument ! Tout ce qui concerne, de près ou de loin l'arabité est objet -les crapules- de leur hostilité paranoïaque héritée.


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