Cette 18e édition du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan, donnera à voir des films issus de diverses aires géographiques. Ainsi, les cinéastes originaires du Maghreb, d'Europe, des Balkans et du Proche-Orient, proposeront l'exploration de nouvelles voies filmiques. La section compétition officielle, réunira les opus suivants : Mort à vendre de Faouzi Bensaïdi, tourné de plus à Tétouan ; Normal de Merzak Allouache, France- Algérie, Les mains rudes, de Mohamed Asli (Maroc) ; Exit caire , de Hesham Issawi (Egypt) ; Habibi Rasak Kharbane de Youssef Susane (Palestine-USA –Hollande) ; Tannoura Maxi de Joe Bou Eid (Liban) ; La sombra del sol de David Blanco (Espagne) ; Paradis des bêtes d' Estelle Larrivaz (France) ; Tungsten de Giorgos Georgopoulos (Grèce) ; L'Ennemi de Dejan Zecevic (Serbie) ; Io sono Lì de Andrea Segre (Italie) ; La kriptonite nella borsa de Ivan Cotroneo (Italie). Le bouillonnement de cette semaine dédiée à la passion septième art, consacrera également un volet à des séances spéciales. Parmi lesquelles, « Il était une fois en Anatolie », pure orfèvrerie de Nuri Bilge Ceylan (France-Turquie) » ; La Source des Femmes de Radu Mihaileanu (Maroc-France) ; Andalouisie mon amour de Mohamed Nadif ; Les Hommes libres d'Imale Ferroukhi ; Et maintenant, on va où ? de la cinéaste libanaise Nadine Labaki ; « Cose dell'altro mondo de Francesco Patierno, Italie ; Zman aguer de Mohamed Ismaël, Maroc. Un colloque, qui s'articulera autour de la thématique « le cinéma, à l'ère du numérique », ponctuera de plus, ce rendez-vous, le dimanche 25 mars à la Maison de la Culture. Riche programme Des hommages célébreront aussi des personnalités qui ont marqué le septième art marocain, tunisien, espagnol, français, comme le monument Mohamef Majd, La Source des femmes , En attendant Pasolini ), le charismatique et ami du Maroc, Hichem Rostom, ( La 5e Corde , Whatever Lola wants , Les Siestes grenadines , Les Silences du palais), la talentueuse Sandrine Bonnaire qui a tourné sous la direction des plus grands cinéastes français, ( Mademoiselle , la Cérémonie,Sans toit ni loi, A nos amours ), l'incontournable Mohamed Ismael ( Awlad lablad , Et après, Ici et là, Adieu mère ) et Iciar Bolla ( Même la pluie , Mataharis ). Côté courts, des opus signés par des réalisateurs en provenance d'Espagne, du Maroc, de Tunisie, de Grèce, d'Egypte et du Liban fleuriront le menu de cette programmation. Enfin, la section documentaire en compétition, réunira notamment pour représenter le Maroc, Wanted , d'Ali Safi, My Land, de Nabil Ayouch et Pour une nouvelle Séville, de Kathy Wazana.