Malika El Aroud, une Marocaine que son (feu) mari a rendue célèbre. Cette MRE installée en Belgique n'est autre que la veuve de l'un des deux assassins, le 9 septembre 2001, du chef des rebelles afghans Chah Massoud. Mais ce n'est pas là la cause de ses soucis. Le ministère public de son pays d'accueil requiert, aujourd'hui, contre elle une peine de 8 ans de prison ferme. Malika El Aroud est en effet considérée, par la justice belge, comme «une des trois dirigeantes d'une filière d'envoi de combattants dans des camps d'Al Qaïda au Waziristan, à la frontière pakistano-afghane». Pour cela, le procureur fédéral a requis, mardi devant le Tribunal correctionnel de Bruxelles, une «peine qui ne peut être inférieure à huit ans», rapporte la presse belge. Selon l'agence officielle Belga, Malika El Aroud aurait contribué, via sa propagande, «au conditionnement de personnes qui se sont déclarées prêtes à mourir au Jihad». Elle aurait également «joué un rôle clé dans leur acheminement clandestin et à leur regroupement dans des camps situés au Waziristan». La Justice belge reproche également à cette MRE d'avoir un lien avec la mort, vraisemblablement en décembre 2009, d'un jeune Français de 20 ans qu'elle avait incité à partir dans les camps d'Al Qaïda). Ralliement : Une famille reste au Maroc Un Sahraoui et sa fille ayant bénéficié la semaine dernière de l'opération d'échange de visites familiales, ont décidé de s'établir définitivement à Dakhla, mettant ainsi fin à des années de calvaire et de souffrance dans les camps de Tindouf, rapporte la MAP. Né en 1955, Mahmoud Bilal Bella, ancien militaire issu de la tribu Oulad Dlim, est arrivé le 19 mars à Dakhla, sa ville natale, en provenance des camps de Tindouf, dans le cadre du 8e voyage de l'opération d'échange de visites familiales au titre de l'année 2010, pilotée par le HCR. Sa fille, Douida Mahmoud Belal Bella (22 ans) est née et a grandi à Tindouf. Maroc-UE : Partenaire privilégié Le Statut avancé accordé au Maroc fait du Royaume un partenaire privilégié de l'UE, a affirmé Eneko Landaburu, Ambassadeur, chef de la délégation de l'UE au Maroc. Le statut avancé, formule unique et inédite, est une reconnaissance et un encouragement des efforts déployés par le Maroc dans nombre de domaines, tels le système de gouvernance, la démocratie et le respect des droits fondamentaux, la politique sociale ou encore l'économie de marché, a-t-il dit, lors d'une conférence, jeudi à Casablanca. «On est sur le bon chemin et d'accord sur les moyens d'améliorer davantage nos relations bilatérales», a-t-il estimé. Sommet arabe : Fassi Fihri à Syrte Le ministre des AE, Taib Fassi Fihri s'est rendu à Syrte, pour prendre part aux réunions du Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères, préparatoires au 22e sommet arabe prévu samedi en Libye. Fassi Fihri conduit la délégation marocaine à ces réunions, composée de l'ambassadeur, inspecteur général du ministère des Affaires étrangères, Mohamed Azeroual, les ambassadeurs du Maroc en Libye et en Egypte respectivement Moulay Mehdi Alaoui et Mohamed Faraj Doukkali, Ahmed Rachid Khattabi, du cabinet du ministre et Mohamed Arouchi, chef de la division des organisations arabes et islamiques au ministère. Palestine : Le Maroc toujours aux premières loges Le Maroc n'épargnera aucun effort pour préserver le statut juridique de cette ville usurpée, défendre son identité spirituelle et civilisationnelle et ses symboles religieux sacrés et pour contrecarrer toute atteinte à l'inviolabilité et à la sacralité de la Mosquée d'Al Aqsa, a affirmé Omar Zniber, représentant auprès des organisations internationales à Vienne. Il condamne avec force la décision du gouvernement israélien d'autoriser la construction de 1.600 nouveaux logements à Jérusalem Est. Omar Zniber intervenait devant la Conférence d'aide au peuple palestinien, organisée par l'ONU, rapporte la MAP.