Le royaume du Maroc déplore la réaction négative des autorités algériennes et regrette cette attitude d'exclusion face à une menace pourtant commune et identifiée ». Une réaction ferme et virulent de la diplomatie marocaine. Le Maroc se voit en effet exclus des réunion tenue mardi à Alger sur la « recrudescence du terrorisme dans la région sahélo-saharienne ». Une question qui, pourtant, « exige nécessairement une réponse concertée et collective au bénéfice de la consolidation de la paix et de la sécurité régionales et de la promotion du progrès et du développement dans toute la sous-région», indique un communiqué diffusé hier par le département des AE. Les Ittihadis ne lâchent pas Belkhayat Décidément, le ministre Moncef Belkhayat est devenu la bête noire des socialistes. Il ne se passe pas un seul jour sans qu'il ne soit pris à partie sur les colonnes de leur presse. Ils lui ont reproché pratiquement tous les maux possibles et imaginables. «Il met en vente les biens du ministère, il met à l'écart les associations, il snobe les débats parlementaires… ». La liste des griefs est longue. Le dernier, en date, dont ils l'accusent, c'est de faire la sourde oreille aux revendications des lauréats de l'Institut de formation des cadres. Un axe : USFP-PJD ? L'USFP vient de contacter le PJD pour étudier la possibilité d'organiser une rencontre des dirigeants des deux partis. C'est Attajdid, le porte-parole du MUR et accessoirement du parti qui l'annonce. Les dirigeants du parti islamiste affirment que cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la concertation sur un mémorandum de réforme constitutionnelle à présenter au Palais avant les élections de 2012. Les mauvaises langues estiment que la rencontre vise à sortir le PJD de l'isolement auquel il a été acculé. Après avoir associé à sa cause le Mali, la Mauritanie et le Niger lors d'une précédente réunion tenue à Tamanrasset, l'Algérie a réussi à s'allier la Libye et le Burkina Faso et le Tchad pour cette réunion. Seul le Maroc, portant concerné de près par la question, a été maintenu à l'écart de cette stratégie régionale de lutte contre le terrorisme. Le royaume avait en effet exprimé officiellement sa disponibilité à participer à cette réunion. Ne demande à laquelle l'Algérie a opposé une fin de non recevoir. Or, assure le ministère des AE, seule « une démarche basée sur la conjugaison des efforts et la coordination des actions » peut contribuer à faire face aux « défis sécuritaires régionaux, intimement liés à la paix et la stabilité de chacun des Etats de la région ». MRE : Ameur découvre des compétences au Golfe ! Le ministre Chargé des MRE découvre des cadres marocains hautement qualifiés établis dans différents pays du Golfe. «Ils sont très sollicités dans ces pays pour leur polyvalence professionnelle et leur capacité d'intégration sociale» fait noter le ministre, cité par la MAP. Quelque 100.000 Marocains vivent dans le Golfe et leurs transferts sont conséquents. Soufisme : L'ISESCO s'intéresse à Sidi Ouagag Le sanctuaire plus que millénaire de Sidi Ouagag (Tiznit) intéresse l'ISESCO. L'organisation pan-islamique y organise, fin mars, une conférence internationale sur l'apport de la Zaouia et sa participation à la diffusion du rite malikite. Des dizaines d'ouléma en provenance de Tunisie, Libye, Mauritanie, Niger, Sénégal et Mali sont attendus. Pression : Les armes et les droits de l'Homme Des députés de la gauche espagnole ont appelé le gouvernement à cesser la vente d'armes au Maroc «tant que le pays n'a pas prouvé qu'il respecte les droits de l'Homme». Les parlementaires (IU) ont exigé du gouvernement de conditionner la vente de matériel à usage militaire au respect des droits de l'Homme dans plusieurs pays dont le Maroc (6e client). Koutla : Le PPS s'accroche toujours Le PPS espère toujours voir sortir la Koultla de sa longue léthargie. C'est du moins ce qui ressort de la dernière réunion du cabinet politique du parti. Ce dernier estime que la création d'une commission mixte avec l'USFP (en cours) pourrait redonner vie à cette alliance des partis démocratiques, l'USFP, le PPS et le PI notamment. Les anciens communistes espèrent même élargie cette alliance à toute la gauche.
Sahara : Prêcher des convaincus L'Union internationale de soutien au projet d'autonomie au Sahara organise le 20 mars à Khouribga une rencontre avec des ex-détenus politiques et d'anciens séquestrés de Tindouf. La réunion est censée convaincre les Marocains de la justesse de la cause nationale alors que l'essence même de la mission de l'U nion est de mener des actions au niveau international.