En marge du Master qui s'est déroulé sur les cours de l'OCC, la DTN a convoqué les entraîneurs pour un stage. Ce fut un fiasco total puisque seuls 25 techniciens étaient présents. La Direction technique de la FRMT a essuyé un autre échec. En effet, une grande partie des entraîneurs n'a pas répondu à la convocation de la DTN pour protester contre la décision de la fédération, à travers sa commission technique, d'envoyer quelques techniciens en Egypte dans le cadre de la réunion des entraîneurs organisée par l'ITF. En cause, le président de l'Amicale des entraîneurs de tennis ( ANET), Mokhtar Allami, tenu au courant de ce voyage en Egypte mais qui n'aurait avisé personne, sinon son fils et le fils de Ahmed Lahmidi, son président de club et membre fédéral. Une affaire qui a fait jaser et bondir tous les directeurs techniques des clubs. «Nous n'acceptons pas que de telles décisions soient prises unilatéralement par notre président Mokhtar Allami», tonne Hicham Kasmi, le secrétaire général de l'ANET. «Notre association ne vise aucun poste à la fédération. Bien au contraire, nous voulons travailler en parfaite communion avec ses membres et la DTN, mais nous sommes à chaque fois déçus par les réponses des membres du bureau fédéral et du président de la fédération qui n'accordent aucun intérêt à nos propositions de partenariat», s'insurge Hicham. Résultats désastreux Certains entraîneurs sont furieux contre l'appel à des techniciens étrangers pour animer des stages au Maroc sous l'œil impassible du DTN, avec les résultats désastreux que l'on connaît. «Nous ne comprenons pas cette politique. C'est comme si on dénigrait l'entraîneur marocain», regrette le secrétaire général de l'ANET. Depuis sa dernière assemblée générale, l'amicale avait pris certaines mesures pour assurer aux techniciens des conditions sociales respectables comme la CNSS, l'assurance maladie, l'organisation de stages et séminaires, mais fut souvent été bloquée dans son initiative par des membres de la fédération. L'exemple est ce voyage qui n'a profité qu'au fils du président de l'ACSA et membre fédéral, Ahmed Lahmidi, et au fils du président de l'ANET, Moukhtar Allami. On n'est mieux servi que par soi-même. Voilà comment va le tennis national. Il est tombé bien bas. Dommage.