Nouveaux moteurs, meilleure habitabilité, équipements inédits… la petite Bavaroise évolue beaucoup plus que son apparence, presque inchangée, le laisse penser. Non, il ne s'agit pas d'un restylage ou d'un simple lifting : la nouvelle BMW Série 1 est vraiment 100% nouvelle. La précision nous semble utile, tant l'apparence générale des deux générations de la petite Bavaroise paraît similaire. On retrouve en effet la même silhouette râblée, le même capot long, le même profil dynamique et la même découpe des portières. Et si quelques jeux de volumes et le généreux pli de carrosserie sur les flancs sont inédits, c'est la face avant qui permet de différencier la nouvelle « Une » de l'ancienne. Avec ses phares biseautés et ses « naseaux » plus en rondeurs, elle rappelle logiquement les récentes productions de la Bayerich Motoren Werke. Enfin, la poupe renonce à ses feux facettés pour des blocs au dessin bien plus classique, ressemblant étrangement à ceux d'une Volkswagen Polo. À l'intérieur, la première bonne nouvelle est l'amélioration de l'habitabilité, principal talon d'Achille de la première mouture. Plus longue de 8,5 cm, la nouvelle venue en offre deux de plus en espace aux jambes à l'arrière, alors que le volume du coffre gagne 30 litres (à 360 litres). La planche de bord a été entièrement redessinée, laissant une plus grande place à l'électronique avec un écran multimédia (de 6,5 ou 8,8 pouces, selon les finitions). L'ergonomie générale change peu, malgré la présence de nouveaux modules de commande de climatisation et de radio. En fait, c'est sur le plan des équipements que cet habitacle innove. Outre les multiples aides à la conduite et autres dispositifs de confort, la petite Bavaroise aura droit aux nouveaux services « connectés » apparus sur ses grandes soeurs. Citons notamment la possibilité de disposer de la connexion Internet et d'applications permettant d'accéder à Facebook, Twitter et des webradios. On n'arrête pas le progrès… Autre petite nouveauté : la « Une » sera disponible en deux versions, baptisées Urban Line et Sport Line qui se différencient par une présentation extérieure (boucliers, rétroviseurs, teintes…) et intérieure (inserts décoratifs, équipements…), la première mettant l'accent sur la « branchitude », la seconde sur un certain dynamisme. Sur le plan mécanique, rien d'inédit côté châssis : le train avant fait toujours confiance à un schéma Mc Pherson et le train arrière est toujours à multi-bras. Et que les puristes se rassurent : la Série 1 reste une propulsion, la seule de sa catégorie. C'est finalement sous le capot qu'il faut chercher la nouveauté, avec l'arrivée du 1.6 l essence conçu avec PSA. Doté d'une suralimentation par turbocompresseur à double entrée et d'une injection directe, ce moteur est décliné en deux niveaux de puissance : 136 ch sur la 116i et 170 ch sur la 118i. Plus puissants que les deux litres qu'ils remplacent, ces moteurs sont également plus sobres. On s'en doute, d'autres motorisations viendront ensuite compléter la gamme, comme autant de déclinaisons de carrosserie à avenir (trois-portes, coupé, cabriolet…). Au rayon Diesel, c'est toujours le 2.0 qui officie, reprenant les quelques améliorations inaugurées récemment sur la Série 3, à savoir une nouvelle rampe d'injection et un turbo retravaillé. Résultat, il développe 184 ch sur la 120d, 143 ch sur la 118d et 116 ch sur la 116d, mais c'est au niveau des consommations et des émissions que le bénéfice est le plus perceptible. Toutes les motorisations reçoivent le pack écolo « EfficientDynamics », intégrant la fonction Stop&Start (arrêt et redémarrage automatiques du moteur), la récupération d'énergie au freinage ou encore le système « Driving Experience Control » qui permet de moduler son mode de conduite (selon les modes Confort et Sport et Eco Pro). À signaler enfin la disponibilité sur tous les modèles de la même boîte automatique à huit rapports, qui équipe l'intégralité de la gamme BMW. En série, la boîte manuelle à six rapports reste de rigueur. Plus sophistiquée, mieux équipée et légèrement plus habitable, la nouvelle Série 1 apparaît comme la maturation du concept de sa devancière. Il fallait bien cela pour se préparer à l'arrivée de rivales aux dents longues, dont la prochaine Audi A3 et, surtout, une certaine Mercedes classe A. Motorisations : 1.6 l essence Turbo, 136 ch (116i) et 170 ch (118i). 2.0 l Diesel 116 ch (116d) 143 ch (118d) et 184 ch (120d). Equipements Selon les finitions et les options : DSC avec ABS, ASC et DTC, Contrôle du freinage en courbe CBC, assistant au freinage DBC, 8 airbags, indicateur de pression des pneus, pack « Efficient Dynamics » (Stop&Start, récupération de l'énergie au freinage, indicateur de changement de rapport, pneus à résistance réduite au roulement…), éclairage directionnel adaptatif à portée et répartition variable, caméra de recul, régulateur de vitesse avec fonction de freinage, assistant de stationnement, avertisseur de collision, accès ou/et démarrage sans clé, système Driving Experience Control, 4 vitres et rétros électriques, climatisation manuelle / automatique bizone, autoradio CD-MP3 6 HP avec connexion AUX, système audio Hi-Fi Harman Kardon 12 HP, dispositif « Connected Drive » avec connexion Internet et applications spécifiques, sièges à réglage électrique, volant multifonctions, projecteurs antibrouillards, toit ouvrant panoramique, interface Bluetooth, jantes alu… Prix : À partir de 287 000 DH.