Qui occupera la tête de la liste des jeunes de l'Istiqlal ? Une certaine presse avance le nom de Abdelmajid El Fassi, qui n'est autre que le fils du chef du gouvernement. Une information démentie par le secrétaire général de la jeunesse istiqlalienne. Dans des déclarations au Soir échos, Abdelkader El Kihel assure que « le sujet n'a à aucun moment été abordé par le parti ». Et d'expliquer que sa formation « attend l'expiration du délai du dépôt des candidatures qu'est le 10 octobre pour l'opération de la sélection des accréditations puisse être entamée». Un processus qui débutera avec le choix des prétendants répondant à 50% des critères émis par la Commission des élections. Le SG de la jeunesse du parti de la Balance annonce également la tenue le samedi 8 octobre d'une réunion du comité central de l'Istiqlal. Un rendez-vous qui sera suivi par la tenue d'une session du conseil national du PI, l'instance habilitée à donner sa bénédiction aux candidats qui porteront les couleurs de ce parti. A la question de savoir si il sera tête de liste de la liste nationale des jeunes du PJ, El Kihel tente, dans sa réponse, de brouiller les pistes, précisant que « pour le moment, je n'ai pas encore décidé si je me porte candidat aux législatives anticipées su 25 novembre par le biais de la liste des jeunes ou au niveau local ». Il ne reste devant le secrétaire de la jeunesse que une semaine, jour pour jour, avant la fin du délai du dépôt des candidatures, pour clarifier sa position. De son côté, Abdelmajid El Fassi, dans un entretien accordé au quotidien Akhbar Al Yaoum, dément, également, que son père l'ait placé à la tête de la liste des jeunes de l'Istiqlal. Des propos qui donnent du crédit aux déclarations de Abdelakder El Kihel mais qui ne tairont pas les informations sur les intentions de Abbas El Fassi de placer sa progéniture au devant de la scène partisane. Le précédent avec son fils, Fihr, « élu » à la tête de l'Istiqlal au niveau de Casablanca, est là pour donner de l'ampleur à ce genre de rumeurs.