La Fondation ONA organise, ce mercredi à 19h00 à la Villa des Arts de Casablanca, une rencontre littéraire avec le romancier Omar Berrada. Avant-goût. Nombre d'écrivains et de cinéastes n'ont cessé de s'attacher à brosser l'âme d'une ville au rythme de son pouls battant la frénésie, la douleur, la joie. Il y eut le Caire pour Naguib Mahfouz, Alger pour Nina Bouraoui, Paris pour Balzac. Du côté du septième art, si la ville blanche a inspiré Nourredine Lakhmari dans «Casanegra» et Ismael El Iraki dans «Harash», c'est à présent au tour de Omar Berrada de s ‘inspirer de la muse Casablanca pour signer son premier roman, « L'encensoir ». L'énergie communicative et la poésie diffuse de la métropole n'ont ainsi pas échappé à la plume de l'auteur qui invite à retrouver la ville à travers son intégrale vraisemblance, sans fioriture ni angélisme mais de façon brute. Pour le romancier Jean-Pierre Millecam, témoigne un extrait de la préface à propos de «L'encensoir» : «(…) l'auteur sait de quoi il parle. Le réel marocain de Casablanca est là, sous sa plume, tissé de ses puanteurs et de sa gloire. Ce réel, beaucoup le respirent en se bouchant le nez. Omar Berrada est là pour apprendre à ses concitoyens qu'il vaut mieux prendre la réelle mesure des choses afin de contribuer à les changer. Car une grande nation est celle qui, loin de camoufler ses propres tares, apprend à mettre le doigt dessus dans le but de les abolir.» A découvrir à la la Villa des Arts de Casablanca où rendez-vous a été fixé avec l'auteur de cet opus…