Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki- moon, a été réélu pour un second mandat. Un vote sans surprise en l'absence de rival. Ban Ki -moon a été réélu mardi à la tête de l'Organisation des Nations Unies. A 67 ans, l'ancien ministre des Affaires étrangères de la Corée du Sud repart pour un second mandat de 5 ans, qui débutera au 1er janvier 2012. Cette réélection est loin d'être une surprise, puisque Ban Ki-moon n'avait pas de rival déclaré. Vendredi dernier, les quinze pays du Conseil de sécurité avaient exprimé unanimement leur soutien au secrétaire général, transmettant une « recommandation » à l'Assemblée générale, qui a confirmé hier soir sa réélection. « Nul ne comprend mieux que lui les fardeaux de sa fonction», a estimé Susan Rice, la représentante permanente des Etats-Unis à l'Onu. Revenant sur le bilan de son premier mandat, Ban Ki- moon s'est dit fier du travail « accompli ensemble ». « Nous avons fait du changement climatique une priorité de l'agenda mondial, nous avons répondu rapidement et efficacement à une série d'urgences humanitaires dévastatrices au Myanmar, en Haïti et au Pakistan, nous avons sauvé de nombreuses vies et semé les graines de la paix au Soudan, en Somalie et en République démocratique du Congo (RDC) », a ainsi déclaré le secrétaire général de l'Onu. - De 1946 à 1952 : le Norvégien, Trygve Lie - De 1953 à 1961 : le Suédois, Dag Hammarskjöld - De 1961 à 1971 : le Birman, U Thant - De 1972 à 1981 : l'Autrichien, Kurt Waldheim - De 1982 à 1991 : le Péruvien, Javier Pérez de Cuéllar - De 1992 à 1996 : l'Egyptien, Boutros Boutros-Ghali - De 1997 à 2006 : le Ghanéen Kofi Annan Concernant le printemps arabe, il a estimé que les Nations Unies s'étaient exprimées « sans ambiguïtés », notamment à l'encontre du régime syrien. « C'est une opportunité qui se présente une seule fois dans une génération de faire avancer la liberté et la démocratie. Les Nations Unies vont soutenir ses efforts », a-t-il dit. Ban Ki- moon est né en 1944 dans une famille d'agriculteurs sud- coréenne. Lors de ses études, il se spécialise dans les relations internationales, ce qui lui vaut d'entrer au ministère des Affaires étrangères sud -coréen en 1970, soit quelques mois avant la fin de l'occupation japonaise de la péninsule. Il grimpe alors tous les échelons, devant en 2001 chef de cabinet du président de l'Assemblée, Han Seung-soo, avant d'obtenir le poste de ministre en 2004. Trois ans plus tard, il succédait au Ghanéen Kofi Annan à la tête des Nations Unies.