L'UMT, la CDT et l'UGTM appellent au débrayage pour faire entendre leurs voix. Face à l'insatisfaction de leurs revendications, les organisations syndicales de l'enseignement, section Tata, reviennent à la charge. Elles annoncent, par voie de communiqué, une série d'actions de protestation au cours des mois de février et mars pour faire entendre leur voix. Ainsi, le syndicat national de l'enseignement affilié à la CDT (Confédération démocratique du travail), la Fédération nationale de l'enseignement relevant de l'UMT (Union marocaine du travail) et l'UGTM (Union générale des travailleurs du Maroc) ainsi que la Fédération nationale des fonctionnaires de l'enseignement prévoient une grève de quatre jours, les 16, 17, 18 et 19 février. Les protestataires comptent également organiser une marche de protestation pour le 16 février. Et ce n'est pas tout ! Un débrayage d'une semaine est prévu du 1er au 6 mars ainsi que l'organisation d'une caravane vers Rabat le 3 mars prochain. Que revendiquent ces enseignants ? «Notre droit à l'indemnisation d'éloignement», réclament-ils. Pour rappel, les fonctionnaires de l'Enseignement et de la Santé bénéficieront d'une indemnité d'éloignement de l'ordre de 700 DH par mois. C'est un engagement du Premier ministre Abbas El Fassi dans le cadre du dialogue social. Cependant, l'on n'a pas encore spécifié la notion des régions éloignées.