Biodiversité Ce mercredi 2 février, le Maroc et les 151 pays signataires de la Convention Ramsar (1971) célèbrent la Journée mondiale des zones humides. Le Maroc gagnera à prendre soin de ses 200.000 ha de zones humides. Car en plus d'abriter des activités socioéconomiques générant à l'échelle mondiale plus de 14.000 milliards de dollars par an, ces terres réunissent aujourd'hui 36% des espèces animales et végétales menacées. Autant d'indicateurs rappelant l'importance d'une politique de conservation de la biodiversité et de gestion durable des ressources naturelles. En concordance avec la déclaration onusienne de 2011, Année internationale de la Forêt, le thème «Les forêts : vitales pour l'eau et les zones humides», a été choisi pour mettre en exergue le rôle des forêts dans la gestion du système hydrique des zones humides et dans le maintien des équilibres de ces écosystèmes. Zone de recharge de la nappe phréatique, épuration des eaux, protection contre les effets de phénomènes extrêmes et maîtrise des crues : les forêts jouent un rôle clé dans le processus de filtration et de régulation des eaux des zones humides. Conscient de ces enjeux, le Haut commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) a mis en œuvre un Programme national d'aménagement des bassins versants. Egalement en marge de cette journée mondiale, le HCEFLCD organise une journée d'information et de sensibilisation à l'Université d'Al Akhawayn (Ifrane). Une rencontre marquée par la signature d'un accord pour la mise en œuvre d'un projet de support institutionnel sur la protection des zones humides au Maroc. Connu pour sa grande densité forestière et ses réserves en eaux qui donnent naissance à des rivières des plus importantes d'Afrique du Nord (Oued Moulouya, Oum-Er-Rbiâ et Sebou), le Moyen Atlas a été choisi pour accueillir la JMZH 2011, journée mondiale consacrée aux zones humides.