Les investigations ont permis la découverte d'un arsenal d'armes cachées dans trois sites près d'Amghala, à 220 km de Laâyoune, composé de 30 mitrailleuses de type Kalachnikov, 3 pistolets-mitrailleurs, 1 lance-fusil de calibre 82 mm, 2 lance-roquettes de type RPJ 7, plusieurs munitions d'armes réelles, 66 coffres-forts pour armes et d'autres munitions, a souligné Taïeb Cherkaoui. mohamed jaabouk (avec map) Le ministre de l'Intérieur, Taïeb Cherkaoui, a indiqué mercredi lors d'un point de presse que le réseau terroriste démantelé par les services de sécurité marocains a des liens avec des éléments extrémistes de différentes nationalités dans des pays européens. Les investigations ont permis la découverte d'un arsenal d'armes cachées dans trois sites près d'Amghala, à 220 km de Laâyoune, composé de 30 mitrailleuses de type Kalachnikov, 3 pistolets-mitrailleurs, 1 lance-fusil de calibre 82 mm, 2 lance-roquettes de type RPJ 7, plusieurs munitions d'armes réelles, 66 coffres-forts pour armes et d'autres munitions, a révélé le ministre lors d'un point de presse. Ces investigations ont permis également la saisie de cartes topographiques de la frontière maroco-algérienne, a-t-il ajouté. Cette cellule terroriste est composée de 27 éléments dont un membre d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) chargé par cette organisation de créer une base arrière au Maroc et de préparer un plan pour y commettre des actes terroristes, a rappelé Cherkaoui, précisant que les membres de cette cellule, encadrés par un citoyen marocain se trouvant dans les camps d'Al-Qaïda dans le nord du Mali, projetaient de perpétrer des actes terroristes à l'aide de ceintures explosives et de voitures piégées, visant en particulier les services de sécurité et étrangers. De même, a-t-il indiqué, les membres de cette cellule ont tenté de braquer des agences bancaires et des établissements de transfert d'argent à Casablanca et Rabat pour disposer des fonds nécessaires au financement de leur projet terroriste, soulignant que l'enquête préliminaire a démontré que cette cellule s'activait pour rassembler les membres de certaines organisations terroristes précédemment démantelées. La direction d'Aqmi a confié cette mission à un de ses éléments qui résidait au Nord du Mali, a-t-il indiqué. Le réseau terroriste démantelé projetait également d'envoyer des volontaires aux camps d'Aqmi en Algérie et au Mali pour y effectuer des entraînements paramilitaires avant de retourner au Maroc pour exécuter leurs plans destructeurs en utilisant les armes découvertes près d'Amghala. Les services de sécurité ont arrêté 4 membres de cette cellule, à Figuig et à Ahfir, alors qu'ils s'apprêtaient à s'infiltrer en territoire algérien, a poursuivi le ministre. Trois caches d'armes découvertes près d'Amghala m.e.h Les services de sécurité ont réussi à démanteler une cellule terroriste composée de 27 éléments dont un membre d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) chargé par cette organisation de créer une base arrière au Maroc et de préparer un plan pour y commettre des actes terroristes, a annoncé mardi le ministère de l'Intérieur. Le démantèlement de cette cellule a permis la découverte d'un lot d'armes cachées dans trois sites près d'Amghala à 220 km de Laâyoune. Selon le communiqué du ministère de l'Intérieur, les membres de cette cellule, encadrée par un citoyen marocain se trouvant dans les camps d'Al-Qaïda dans le nord du Mali, projetaient de perpétrer des actes terroristes à l'aide de ceintures explosives et de voitures piégées, visant en particulier les services de sécurité, et de braquer des agences bancaires pour disposer des fonds nécessaires au financement de leurs projets. Le réseau terroriste démantelé projetait également d'envoyer des volontaires aux camps d'Aqmi en Algérie et au Mali pour y effectuer des entraînements paramilitaires avant de retourner au Maroc pour exécuter leurs plans destructeurs en utilisant les armes découvertes près d'Amghala. Les membres de ce réseau sont toujours entre les mains de la BNPJ et seront présentés à la justice après la fin de l'enquête, selon la même source. Trois Marocains identifiés par les services de sécurité comme étant membres de l'Aqmi étaient sous le coup d'un mandat d'arrêt international depuis 2007 : Hmam Bilal, Mohamed Aghbalou et Mohamed Réda Belhachmi, qui aurait été tué par l'armée algérienne lors d'une opération de grande envergure menée dans les zones montagnardes de Tizi Ouzou en 2007. En novembre dernier, les services de sécurité avaient démantelé une cellule composée de quatre membres, dirigée par un extrémiste, ancien résident en Italie et pro-Polisario. Cette cellule s'était baptiser «Front du jihad sahraoui» et projetait de commettre des actes terroristes. Selon une analyse de Moussaoui Ajlaoui de l'Institut des études africaines à Rabat, le groupe terroriste d'Al-Qaïda au Maghreb islamique rechercherait un débouché sur l'Atlantique via le Sahara, pour être en mesure de frapper l'Espagne. L'Aqmi ne cesse de revendiquer la légalité de la libération d'Al Andalous. Selon l'analyste, le Sahara marocain constitue un bouclier contre les intrusions de l'Aqmi qui sévit en Algérie et au Sahel. Ni l'Algérie ni les autres pays du Sahel n'ont pu arriver à bout de l'Aqmi, tandis que le Maroc demeure le dernier rempart contre cette organisation qui vise en premier lieu l'Espagne et l'Europe.