Grosse déception pour l'Association mondiale des journaux et des éditeurs de médias d'information (WAN-IFRA). Le Congrès mondial des journaux et de reporters, le World Editos Forum prévu du 7 au 10 juin prochains à Beyrouth a dû être annulé à un mois de l'événement. La raison ? «Les hôtes libanais se voient dans l'incapacité de tenir leurs engagements financiers», explique un communiqué de l'association. Pour son président Gavin O'Reilly, «il était tout simplement impossible de continuer sans l'engagement de nos collègues libanais responsables des frais de sécurité et autres dépenses importantes pour l'infrastructure et les services». C'est donc avec beaucoup de regret que les organisateurs ont dû faire savoir à leurs milliers d'invités que l'événement professionnel par excellence dédié à la presse n'aura pas lieu. La crise d'An-Nahar Au Liban, il n'est pourtant pas de coutume de laisser tomber un partenaire à la dernière minute (ou presque), à moins d'avoir une excellente raison. La crise financière en est incontestablement une. Mais quand en plus s'y rajoutent les difficultés économiques et politiques, on comprend mieux le fait que le partenaire libanais de la WAN-IFRA, le journal An-Nahar soit «dans l'incapacité de réunir la somme convenue nécessaire au respect de ses obligations». Et quelle somme ! Selon le communiqué, les frais de location, de sécurité et les autres frais locaux étaient estimés à plus 1,6 million d'euros (couverts uniquement par les frais d'inscription). Dans ces conditions, la WAN-IFRA a donc décidé de reporter le World Editors Forum au mois d'octobre. L'événement se tiendra donc en marge de l'IFRA Expo à Hambourg (Allemagne), du 6 au 8 octobre.