C1est aujourd1hui que l1air du printemps se fait sentir dans les couloirs du Parlement. Entre les revendications de la rue, la réforme constitutionnelle, la régionalisation avancée, sans oublier le chantier de la corruption et de la réforme de la justice, les lois sur les syndicats, la grève et les guéguerres entre les partis, cette session printanière s1annonce orageuse et cruciale: D1abord parce que le sort des deux instances formant le cadre bicaméral du législatif marocain est encore frappé d1un grand point d1interrogation. Ensuite, et c1est le plus important d1ailleurs, parce que le Parlement s1apprête à subir un grand "liefting" sous la coupole de la nouvelle Constitution. Pour l'heure, l1ordre du jour des premières séances n1a pas encore été établi et les partis continuent leurs règlements de comptes par "propositions de réforme interposées". Dans la foulée, sur le plan législatif, plusieurs projets de loi, à caractère socio-économique, devraient également être examinés au cours de cette session, notamment des projets de loi portant sur les préparatifs des prochaines échéances électorales comme le Code électoral, la loi sur les partis et le nouveau découpage électoral... Lecture des chantiers urgents, des priorités des partis mais aussi les enjeux de cette session qui a un goût plus relevé que ses précédentes... Le tout dans votre édition des Echos quotidien, disponible en kiosque du vendredi 8 au dimanche 10 avril.