Inauguré mardi en présence des autorités financières, le marché à terme, accompagné d'une chambre de compensation (CCP), propose des instruments destinés à accroître la liquidité et l'innovation tout en offrant des solutions de couverture contre les risques financiers pour entreprises, banques et investisseurs institutionnels. Ce projet s'inscrit dans un cadre de transformation du marché des capitaux, visant à améliorer la compétitivité et l'attractivité du secteur. La ministre de l'Economie et des Finances (MEF), Nadia Fettah, a mis en avant la structuration de la Bourse de Casablanca en holding, un changement qui regroupe désormais les activités du marché comptant, du marché à terme et de la CCP sous une même entité. Selon Nadia Fettah, cette réforme repose sur les leçons tirées de la crise financière de 2008 et répond aux exigences internationales en matière de transparence, sécurité et gestion des risques financiers. La présidente de l'Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), Nezha Hayat, a souligné que ce projet, en ligne avec le Nouveau Modèle de Développement (NMD), ouvre aux acteurs des marchés de nouvelles possibilités pour se prémunir contre les fluctuations économiques. Tarik Senhaji, directeur général de la Bourse de Casablanca, a affirmé que cette transformation s'inscrit dans une vision ambitieuse visant à moderniser le secteur financier marocain et à le positionner parmi les leaders africains. En répondant aux standards internationaux les plus exigeants, la Bourse de Casablanca renforce ainsi son rôle de pôle financier de premier plan en Afrique, tout en consolidant la stabilité et la confiance des investisseurs.