L'essentiel de la cote Ambiance maussade à la Bourse de Casablanca. Le Masi a clôturé la séance du mardi 23 avril 2013 dans le rouge. Il a ainsi enregistré une baisse de 0,89% à 9.178,75 points. Le Madex n'a pas pris le chemin inverse. Il a régressé de 0,93% à 7.477,74 points. Leurs performances annuelles ressortent à -1,93% pour le Masi et à -1,79% pour le Madex. Le volume du marché s'est établi pour sa part à près de 128 MDH, dont 110 millions réalisés sur le marché central. BMCE Bank a drainé un flux de 52 MDH. Minière Touissit et IAM ont enregistré des flux à 13 et 9 MDH respectivement. Au chapitre des plus fortes hausses, Afriquia Gaz se positionne au premier rang avec une performance de 6,25%. Son titre se négociait autour de 1.599 DH. Sonasid a gagné 6% à 159,10 DH. Aluminium du Maroc a bondi de 5,90% à 1.149 DH. À l'inverse, Fertima enregistre la plus forte baisse du marché en régressant de 6% à 141 DH. Balima lâche pour sa part 5,86% à 143,10 DH. Lafarge Ciments perd 4,54% à 1.115 DH. L'euro recule face au dollar L'euro reculait face au dollar mardi, dans un marché mis sous pression par un indicateur d'activité décevant en zone euro qui alimentait les craintes de voir la récession qui frappe l'Union monétaire s'intensifier. Vers 13H00 GMT, l'euro valait 1,2982 dollar contre 1,3059 lundi vers 21H00 GMT. La monnaie unique européenne reculait face à la devise nippone, à 128,32 yens contre 129,56 yens lundi soir. Le dollar perdait aussi du terrain face à la monnaie japonaise, à 98,84 yens contre 99,18 yens lundi. Le billet vert s'était approché lundi de la barre des 100 yens qu'il n'a pas franchie depuis avril 2009 avant de céder de nouveau du terrain. L'activité privée dans la zone euro a continué de se contracter en avril au même rythme que le mois précédent, s'établissant à 46,5 points comme en mars, avec des signes inquiétants en provenance d'Allemagne qui font craindre une intensification de la récession au deuxième trimestre. Les attentes d'une baisse début mai du principal taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE), actuellement fixé à un niveau historiquement faible de 0,75% pourrait en effet stimuler l'économie européenne mais rendrait la monnaie unique moins rémunératrice. Les cambistes optaient par ailleurs toujours pour la prudence alors que sont encore attendus cette semaine de par le monde des indicateurs macroéconomiques importants, dont l'estimation du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis pour le premier trimestre. En outre, après la réunion des ministres de l'Economie et des finances des pays membres du G20, qui ont de fait accepté la politique d'assouplissement monétaire menée par la Banque du Japon (BoJ), les cambistes attendaient la réunion de la Banque centrale nippone prévue vendredi où elle pourrait réviser ses prévisions de croissance et d'inflation ainsi que fournir des précisions sur sa politique future. Le brut ouvre en net recul à New York Les prix du pétrole cotés à New York évoluaient en nette baisse mardi à l'ouverture après des chiffres moroses, en provenance de Chine et de la zone euro, qui avivaient les craintes sur la consommation mondiale d'or noir. Le pétrole dégringole. Vers 13H15 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en juin, dont c'est le premier jour de cotation, reculait de 1,04 dollar à 88,15 dollars. Les données économiques chinoises et européennes replacent la question de la demande mondiale de pétrole au coeur des inquiétudes des investisseurs. Selon un indicateur de la banque HSBC, la production manufacturière en Chine connaît en avril une expansion plus lente qu'au mois de mars. La publication il y a une semaine d'un ralentissement inattendu de la croissance de l'économie chinoise au premier trimestre avait déjà fortement inquiété les opérateurs et alimenté de forts reculs sur les marchés des matières premières, et l'annonce mardi que l'activité privée dans la zone euro a continué de se contracter en avril, au même rythme que le mois précédent, avec des chiffres décevants en Allemagne, n'était pas pour rassurer les investisseurs. «Si on a d'un côté la Chine qui croît à peine et de l'autre la zone euro qui continue à ne montrer aucun signe de progrès, cela pèse forcément sur les cours du pétrole», a souligné M.Kilduff, notant que le marché attendait désormais avec fébrilité les chiffres sur le Produit intérieur brut des Etats-Unis au premier trimestre, diffusés vendredi. Un net renchérissement du billet vert face aux principales devises rendait aussi moins attractifs les achats de brut libellés en dollars pour les investisseurs munis d'autres monnaies. Le marché ne s'est toutefois «pas complètement effondré grâce à des résultats d'entreprises pas trop mauvais aux Etats-Unis» et «à la possibilité de plus en plus grande d'une baisse des taux d'intérêt» par la Banque centrale européenne, de nature à stimuler la croissance de la région, a souligné Phil Flynn, de Price Futures Group. Maghreb Steel, léger recul de l'endettement net Légère accalmie pour l'endettement net de Maghreb Steel. Il baisse ainsi au titre de 2012, de 0,7% à 5,4 MMDH. «Le gearing se réduit ainsi à 2,3x contre 3x en 2011, tenant également compte d'une subvention d'investissement de 100,7 MDH», notent les analystes de BMCE Capital Bourse. Les revenus consolidés de la société se sont améliorés de 3,1% à 2,7 MMDH comparativement à une année auparavant. Ceci étant, le déficit du résultat financier s'est alourdi, passant de -87,8 MDH à -177,6 MDH. Cela s'explique notamment par l'augmentation de 25,7% à 286 MDH des charges d'intérêts ainsi que par la baisse de 17,6% à 128,4 MDH des reprises financières et des transferts de charges. S'y ajoute un bilan de change négatif à -18 MDH. En dépit de la constatation d'une plus-value sur cession d'immobilisation d'un montant de 60,6 MDH, le RNPG aggrave son déficit à -423,9 MDH, contre -114,1 MDH une année auparavant», expliquent les analystes de BKB. Ennakl, des revenus en nette progression à fin mars Nette hausse des revenus d'Ennakl au premier trimestre 2013. La société tunisienne cotée à la Bourse de Casablanca vient d'enregistrer un chiffre d'affaires en progression de 7,81% à 244,8 MDH à fin mars. «Au terme du premier trimestre, les réalisations commerciales d'Ennakl enregistrent une tendance haussière, en dépit de la situation politique difficile que connaît la Tunisie. Valorisé par nos soins à 29,17 DH, nous maintenons notre recommandation de vendre le titre», soulignent les analystes de BKB