L'essentiel de la cote la Bourse de Casablanca clôture sa deuxième séance de la semaine dans le rouge. Les principaux indices de la place ont en effet évolué quasiment durant toute la séance en baisse et les transactions n'ont pu générer qu'un faible volume. Dans le détail, le Masi et le Madex se sont respectivement délestés de 0,11 et 0,12% pour s'établir à 9.261,91 et 7.548,36 points. En revanche, du côté des Footsie, le All Liquid a pu tout de même gagner 0,06% à 7.997,46 tandis que le Morocco 15 a engrangé 0,03% à 9.217,64 points. Du côté des transactions, le flux de la journée a à peine totalisé 49 MDH, dont 30,5 MDH réalisés sur Attijariwafa Bank. Par ailleurs, il est à noter que les plus fortes augmentations de cours de la séance ont été réalisées par Maghreb Oxygène (5,99%), Delta Holding (5,98%) et Nexans (5,95%). En revanche, le podium des plus fortes baisses est constitué de Rebab Company (-5,99%), Salafin (-5,42%) et Sonasid (-4,47%). Le pétrole tombe sous la barre des 100 dollars à Londres Pour la première fois depuis juillet 2012, le prix du Brent coté à Londres descend sous le seuil des 100 dollars dans un marché hanté par le ralentissement de la reprise de l'économie mondiale. Les prix du pétrole accentuaient leurs pertes mardi en cours d'échanges européens. Le prix du Brent coté à Londres a descendu même sous le seuil des 100 dollars pour la première fois depuis juillet 2012, dans un marché hanté par le ralentissement de la reprise de l'économie mondiale. Vers 10H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 99,77 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Le prix du baril de brut est descendu mardi en début d'échanges asiatiques à 98,00 dollars, son niveau le plus faible depuis le 11 juillet 2012, tombant sous le seuil des 100 dollars pour la première fois en neuf mois. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai cédait 42 cents à 88,29 dollars, après avoir glissé dans les échanges asiatiques jusqu'à 86,06 dollars, au plus bas depuis la mi-décembre. Les cours du baril continuaient de se replier après avoir dégringolé de plus de 2,50 dollars la veille, dans un marché toujours fragilisé par les indicateurs décevants publiés lundi aux Etats-Unis et en Chine, les deux principaux consommateurs de brut de la planète. Les cours du pétrole ont réagi très négativement au ralentissement totalement inattendu de la croissance économique chinoise au premier trimestre, et leur recul a été amplifié par le mouvement de ventes massives sur l'ensemble des marchés de matières premières. Pour autant, le marché était déjà très morose la semaine dernière, sous le coup d'un regain d'inquiétude sur la demande mondiale, et après le plongeon enregistré lundi, il ne faut pas s'attendre à un vigoureux sursaut des prix, qui devraient se stabiliser dans une fourchette étroite autour de 100 dollars. Le passage mardi au contrat du Brent pour livraison en juin comme nouveau contrat de référence, après l'expiration lundi soir du contrat pour livraison en mai, amplifiait la faiblesse des cours du baril à Londres, car le contrat de juin s'échangeait ces derniers jours à un cours inférieur à celui de mai. L'euro remonte face au dollar L'euro remontait face au dollar mardi, pendant que les investisseurs se montraient très hésitants dans un marché sans direction nette après la publication d'indicateurs chinois et américains faisant craindre pour la reprise de la croissance économique mondiale.Vers 06H00 GMT l'euro valait 1,3068 dollar contre 1,3036 dollar lundi vers 21H00 GMT. La monnaie unique européenne montait face à la monnaie japonaise à 127,28 yens contre 126,05 yens lundi soir. Le dollar progressait aussi face à la devise nippone à 97,40 yens contre 96,72 yens lundi. Le marché des devises souffre de la combinaison d'indicateurs plus faibles qu'attendu en Chine et aux Etats-Unis qui laissent craindre que la reprise économique mondiale soit moins rapide qu'espéré, selon les analystes. La Chine a annoncé un ralentissement de sa croissance à 7,7% en rythme annuel au premier trimestre, ravivant les inquiétudes des analystes sur la santé de la deuxième économie mondiale. Aux Etats-Unis en mars, la croissance de l'activité manufacturière dans la région de New York a ralenti plus que prévu et la confiance des constructeurs immobiliers a baissé. Le fait que les deux plus grandes puissances économiques mondiales montrent des signes de faiblesse en même temps inquiète les cambistes qui manifestent leur prudence. L'annonce de plusieurs explosions lundi à Boston a, bizarrement, renforcé dans un premier temps le billet vert mais, selon les analystes, l'impact de cette nouvelle sur le marché des changes devrait rester relativement limité. De son côté, le yen repartait à la baisse, favorisée par la décision de la Banque du Japon (BoJ) d'une nouvelle vague d'assouplissement monétaire. Légère baisse du taux interbancaire en mars Le taux interbancaire est revenu à 3,05% en moyenne, en mars, soit en diminution de 4 points de base par rapport au mois précédent. Pour ce qui est des taux des bons du Trésor émis sur le marché primaire, il ont enregistré des hausses allant de 2 à 28 points de base par rapport aux dernières émissions, à l'exception du taux des bons à 26 semaines qui a en revanche accusé une baisse de 2 points de base. Au volet taux créditeurs, le taux moyen pondéré des dépôts à 6 et 12 mois a augmenté de 6 points de base pour s'établir à 3,95% en février. Pour ce qui est du taux maximum des intérêts conventionnels des établissements de crédit, révisé en avril de chaque année sur la base de la variation du taux d'intérêt moyen pondéré des dépôts bancaires à 6 mois et 1 an enregistré au cours de l'année précédente, il a été fixé à 14,30% sur la période allant du 1er avril 2013 au 31 mars 2014.