Le baril rebondit mais il reste toujours sous la barre des 100 dollars Les prix du pétrole rebondissaient jeudi en cours d'échanges européens, après être descendus à Londres à leur plus bas niveau depuis près de 10 mois, mais le marché restait sur ses gardes, toujours hanté par des inquiétudes sur la demande mondiale de brut. Le baril rebondit. Vers 10H30 GMT, le baril de Brent de la Mer du Nord pour livraison en juin valait 98,77 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,08 dollar par rapport à la clôture de mercredi. Après avoir glissé mardi sous le seuil de 100 dollars pour la première fois depuis neuf mois, il est tombé jeudi dans les échanges asiatiques jusqu'à 96,75 dollars, son plus bas niveau depuis le 2 juillet 2012, avant d'effacer ses pertes et de se reprendre en début d'échanges européens.Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mai gagnait 91 cents à 87,59 dollars. Les prix du baril tentaient de se reprendre jeudi, aidés par des achats à bon compte après avoir dégringolé à Londres de plus de 10 dollars en l'espace d'une semaine, mais les investisseurs restaient hantés par les craintes sur la vigueur de la consommation énergétique mondiale et l'abondance de l'offre d'or noir. Les inquiétudes sur la demande après les statistiques moroses publiées lundi et mardi aux Etats-Unis et en Chine, les deux plus gros consommateurs de brut de la planète, tout comme l'accroissement de la production pétrolière américaine, à son plus haut niveau depuis juillet 1992, pèsent toujours sur le moral des opérateurs. En conséquence, au-delà du rebond enregistré jeudi, d'autres investisseurs pourraient se retirer des marchés pétroliers dans les prochains jours, ce qui devrait tirer à nouveau les prix vers le bas. De fait, même l'annonce mercredi d'une chute inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis, lors de la semaine achevée le 12 avril, n'avait pas suffi à rasséréner les investisseurs. Ces réserves étaient montées début avril à leur plus haut niveau depuis 23 ans, alimentant les craintes sur l'excès de l'offre pétrolière dans le pays. L'euro en petite hausse face au dollar L'euro remontait légèrement face au dollar jeudi pendant que le marché continuait à parier sur une éventuelle baisse des taux en zone euro par la Banque centrale européenne et se concentrait sur le couple yen-dollar à quelques heures de l'ouverture du sommet du G20. Vers 6h GMT, l'euro valait 1,3041 dollar contre 1,3028 dollar mercredi soir. La devise européenne montait un peu face à la monnaie nippone, à 127,68 yens, contre 127,66 yens mercredi soir. Le dollar fléchissait légèrement face à la monnaie japonaise, à 97,90 yens contre 97,98 yens la veille. Les cambistes misaient avec prudence sur la monnaie européenne, après les propos du président de la Bundesbank, Jens Weidmann, qui a déclaré mercredi au Wall Street Journal que, si les données économiques le justifiaient, la Banque centrale européenne pourrait baisser son taux directeur en zone euro. Si ce taux, actuellement fixé à un plus bas historique de 0,75%, baisse, l'euro serait moins rémunérateur et donc moins attractif pour les investisseurs spéculatifs. En conséquence, moins enclins au risque qu'à l'habitude, les cambistes se tournaient vers le couple yen-dollar, au cœur de l'attention du marché alors que la Banque du Japon (BoJ) pourrait annoncer de vastes mesures d'assouplissement monétaire lors du sommet du G20 à Washington. «Le dollar pourrait alors dépasser le seuil des 100 yens après le G20», a prédit dans une note Osamu Takashima, stratégiste du marché des changes pour Citibank Japan. «Les mesures de la BoJ ne devraient pas susciter la critique, même si les pays émergents risquent de faire entendre leur mécontentement concernant un yen plus faible.», a précisé Takashima. BKB recommande d'apporter le titre Centrale laitière BMCE Capital Bourse recommande d'apporter les titres Centrale laitière. Les analystes valorisent la société à un cours théorique de 1.218,47 DH. Cette valorisation fait ressortir des P/E cibles de 26,2x en 2013 et de 21,6x en 2014. «À ce niveau de cours, la société présente un downside de 16,5% comparativement au cours de 1.460 DH, observé le 16 avril 2013 et de 18,8% par rapport au cours de l'OPA de 1.500 DH», soutient BKB. Du côté des perspectives financières, les analystes de BMCE Capital Bourse tablent sur un chiffre d'affaires consolidé de 7.066,5 MDH en 2013 et de 7.561,2 MDH en 2014, en accroissement de 5% et de 7% respectivement. Les bénéfices de la société devraient, quant à eux, s'établir à 437,4 MDH, en recul de 7,7% en 2013 et à 530,5 MDH, en progression de 21,3% en 2014. Bank Al-Maghrib réduit le montant de ses interventions sur le marché monétaire 45 milliards de DH! C'est le montant qui a été servi par Bank Al-Maghrib au titre des avances à 7 jours au taux de 3 % au cours de l'appel d'offres du 17 avril , valeur 18 avril 2013. La Banque centrale a ainsi réduit les montant de ses injections sur le marché monétaire. Et pour cause, le montant qui a été demandé est de 63,57 milliards de DH.