L'essentiel de la cote La Bourse de Casablanca démarre la semaine sur une mauvaise note. À la clôture de la séance du 1er avril 2013, le Masi a ainsi régressé de 0,13% à 9.028,85 points. Le Madex a reculé pour sa part de 0,14% à 7.353,96 points. Leurs performances annuelles ressortent à -3,53% pour le Masi et à -3,42% pour le Madex. Le volume du marché s'est établi pour sa part à 38 MDH. Alliances a drainé un flux de 14 MDH. BMCE Bank et IAM ont enregistré des flux à 5 et 4 MDH respectivement. Au chapitre des plus fortes baisses, Fennie Brossette se positionne au premier rang avec une contreperformance de 9,97%. Son titre se négocie autour de 152,10 DH. DLM a lâché 5,99% à 272,40 DH. M2M Group régresse de 5,98% à 216,15 DH. À l'inverse, Microdata enregistre la plus forte hausse du marché en progressant de 5,98% à 120,55 DH. S2M gagne également 5,98% à 159,40 DH. Lafarge Ciments progresse de 5,91% à 1.082 DH. L'euro stable face au dollar L'euro se stabilisait face au dollar lundi. Vers 09H00 GMT, l'euro valait 1,2810 dollar, contre 1,2818 dollar vendredi vers 21H00 GMT, alors qu'il s'affichait en baisse plus tôt dans les échanges asiatiques. Les cambistes sont dans l'attente de la tenue jeudi des réunions de la Banque centrale européenne (BCE), de la Banque d'Angleterre et de la Banque du Japon (BoJ). Celle de la BoJ sera la première du nouveau gouverneur Haruhiko Kuroda. Face à une résurgence des tensions en zone euro liées à la crise à Chypre, la BCE se trouve une nouvelle fois sous pression alors que ses marges de manoeuvre sont bien minces. Les analystes excluent a priori une baisse du principal taux directeur, maintenu depuis juillet à son plus bas historique de 0,75%, estimant qu'elle ne serait pas efficace dans le contexte actuel. Quant à l'achat des obligations des Etats et afin de mettre ainsi en oeuvre le programme OMT adopté en septembre, il faudrait que les pays qui souhaitent en bénéficier réclament l'aide de leurs partenaires et se plient à des programmes de réformes strictes. À Chypre, si la réouverture des banques s'est plutôt passée dans le calme, jeudi après près de deux semaines de fermeture, l'activité demeure compliquée par les sévères restrictions imposées aux mouvements de capitaux, ainsi que la menace pesant sur les gros comptes de la Bank of Cyprus, parmi lesquels ceux de nombreuses entreprises. Le prix du pétrole recule Le brut se replie à New York lundi, plombé par la fermeture d'un oléoduc Les cours du pétrole ont ouvert en recul lundi à New York, plombés par la fermeture d'un oléoduc aux Etats-unis qui risquait d'aggraver le surplus de réserves de brut dans le pays et par un mouvement de correction après de nettes hausses. Vers 13H20 GMT/15h20 HEC, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mai glissait de 96 cents, à 96,27 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). À l'inverse, à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord à même échéance avançait de 35 cents à 110,04 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), se redressant après être descendu plus tôt sous le seuil technique des 110 dollars. Sur le marché américain, les cours de l'or noir étaient sous pression à la suite de la fermeture d'un oléoduc Pegasus aux Etats-unis, «qui transporte quelque 90.000 barils de brut canadien par jour de l'Illinois (nord) au Texas (sud)», vers les raffineries du golfe du Mexique, selon Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinions. Cette fermeture est survenue après la découverte vendredi d'une fuite de l'oléoduc du géant pétrolier américain ExxonMobil dans l'Arkansas (sud-est). «Avec l'abondance actuelle des réserves de brut dans le Midwest des Etats-unis, un tout nouveau problème d'acheminement du pétrole a tendance à peser sur les cours», a expliqué Matt Smith de Schneider Electric. Les stocks de brut ont atteint récemment des niveaux historiques à Cushing, le principal terminal pétrolier du pays, en raison de l'insuffisance de moyens d'acheminement vers les raffineries du golfe du Mexique. Centrale laitière se porte bien Des performances financières au beau fixe pour Centrale laitière. La société enregistre au titre de 2012 un chiffre d'affaires de 6,73 MDH, soit une hausse de 1,8% par rapport à 2011. Le résultat net part s'est inscrit sur la même tendance. Il progresse de 3,4% à 474 MDH. «Dans ce contexte difficile, Centrale laitière a poursuivi sa stratégie d'investissements sur ses marques, la recherche et le développement et la consolidation de l'excellence d'exécution», note-on auprès de la société. Compte tenu de ses résultats, le Conseil d'administration entend soumettre à l'approbation de l'Assemblée générale la distribution d'un dividende courant de 50,9 DH par action. S2M, les provisions sur les clients étrangers influent sur les bénéfices Malgré la nette progression des performances commerciales de S2M en 2012, les bénéfices ressortent en baisse. Cela est imputable notamment à hausse des provisions sur les clients étrangers. Les revenus ont ainsi progressé de 23,7% à 171,4 MDH.In fine, le résultat net accuse une baisse de 6,6% à 13,3 MDH. Sur le plan stratégique, S2M projette de poursuivre son développement à travers l'innovation technologique, le lancement de nouveaux produits et l'expansion géographique.