l'essentiel de la cote Au terme de la première séance de la semaine, les indices de la place sont restés quasiment à un même niveau de clôture que celui de vendredi. Le Masi n'a en effet pas connu de variation lors de la séance de lundi, restant à 8.914,73 points, tandis que le Madex a à peine bougé de 0,01% pour s'élever à 7.256,41 points. Au niveau des Footsie, le Morocco All Liquid s'est bonifié de 0,06% pour s'établir à 7 613,20 points, tandis que le Morocco 15 s'est délesté de 0,28% à 9.037,20 points. Les transactions du jour ont pour leur part totalisé un volume de 138 MDH, dont 78 MDH réalisés sur la seule valeur BMCI. Par valeur, la plus forte hausse de cours de la séance a été enregistrée par HPS qui a gagné 6%, suivi d'Eqdom (5,81%) et M2M (4,46%). En revanche, les plus fortes baisses de cours de la séance sont à l'actif de Rebab Company (-5,57%), Microdata (-5,19%) et Auto Hall (-4,88%). L'euro remonte au-dessus de 1,30 dollar L'euro se renforçait face au dollar lundi, stimulé par l'annonce d'un accord entre Chypre et ses bailleurs de fonds internationaux sur le plan de sauvetage du pays. Les incertitudes persistantes sur la zone euro limitaient en revanche ses gains. Vers 10H20 GMT, l'euro valait 1,3016 dollar contre 1,2986 dollar vendredi soir. L'euro a vivement rebondi dans la nuit de dimanche à lundi après l'annonce d'un accord sur un plan d'aide à Chypre, au terme de douze heures de négociation entre son président Nicos Anastasiades et la troïka de ses bailleurs de fonds (Fonds monétaire international, Union européenne et Banque centrale européenne). La devise européenne s'était enfoncée la semaine dernière jusqu'à 1,2844 dollar, au plus bas depuis quatre mois, pâtissant des craintes suscitées par la crise financière à Chypre et les risques de contagion dans une zone euro toujours fragile. "Dans l'ensemble, cet accord de dernière minute conclu lundi permet d'éviter le pire des scénarios, un défaut de paiement des banques du pays et la sortie de Chypre de la zone euro", observaient les analystes de Barclays. Par ailleurs, "ce sont les plus gros déposants, pour la plupart des Russes non-résidents, qui vont supporter la plus grande part du fardeau, ce qui atténue les controverses de la semaine passée sur une taxe bancaire généralisée", poursuivaient-ils. Ainsi, le plan de sauvetage comprend une aide allant jusqu'à 10 milliards d'euros, fournie essentiellement par le pare-feu de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité (MES). En contrepartie, le secteur bancaire chypriote, surdimensionné, sera fortement réduit: Laiki Bank sera mise en faillite de manière ordonnée, tandis que la première banque du pays, la Bank of Cyprus, reprendra à terme les dépôts garantis de Laiki Bank ainsi que ses dettes. L'euro peinait cependant à conforter ses gains car "le plan prévoit aussi des contrôles sur les mouvements de capitaux des banques et la confiance des investisseurs pour l'ensemble du système bancaire européen pourrait être ébranlée, ce qui alimentait la prudence du marché", estimait Angus Campbell, analyste du courtier Capital Spreads. "Mais tout impact potentiel de l'accord sur Chypre aux autres banques de la zone euro devrait rester limité, étant donné que les systèmes bancaires des pays périphériques sont pour la plupart renforcés et soutenus par les programmes européens", tempérait-on chez Barclays. Le prix du pétrole brut en ascension Le brut monte, sur un marché rassuré par l'accord sur Chypre Les prix du pétrole montaient lundi en cours d'échanges européens, confortés par l'annonce d'un accord entre les autorités de Chypre et ses bailleurs de fonds internationaux. Cette accord entend éviter un effondrement du système bancaire de l'île et éloigne le spectre d'une contagion au reste de la zone euro.Vers 11H30 GMT, le baril de Brent de la Mer du Nord pour livraison en mai valait 108,35 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 69 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 45 cents à 94,16 USD. "Les prix du brut profitaient de l'accord de dernière minute trouvé dans la nuit entre Chypre, l'Union européenne (UE), la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI)", soulignaient les analystes de Commerzbank. "Le fait que Chypre ne connaîtra pas une faillite incontrôlée qui l'aurait contrainte à quitter la zone euro, provoque un soulagement qui incite les investisseurs à renforcer leurs positions à l'achat sur le pétrole, l'appétit pour les actifs jugés risqués revenant avec le regain de confiance des marchés", ajoutaient-ils. L'Eurogroupe a avalisé dans la nuit de dimanche à lundi l'accord de principe trouvé un peu plus tôt par le président chypriote avec les dirigeants de l'UE et du FMI qui garantit à l'île un apport de 10 milliards d'euros moyennant de douloureux sacrifices pour les Chypriotes et la disparition de la deuxième banque du pays, Laïki. Maghrebail, net repli des performances financières Maghrebail affiche des performances financières en net recul par rapport à 2011. Le PNB s'est ainsi replié de 13,1% à 199,6 MDH, soit moins que les prévisions de BMCE Capital Bourse (BKB), qui tablait sur 207,3 MDH à fin 2012. Retraité d'une opération de cession immobilière exceptionnelle réalisée en 2011, le PNB se serait apprécié de 4,2%. Au volet risque, les dotations aux provisions pour créances en souffrance nettes de reprises se sont renforcé de près de 47% à 66,1 MDH pour un taux de couverture de 85,4% contre 83,8% en 2011. La capacité bénéficiaire s'est pour sa part dégrade dé 33,2% à 53,7 MDH. Retraité de la plus-value exceptionnelle liée à la cession immobilière non récurrente, le résultat net aurait enregistré un recul de 4,6%. «Les réalisations financières de la filiale leasing du BMCE Bank semble vraisemblablement touchés par le ralentissement de l'activité combiné à l'alourdissement des charges générales d'exploitation et la montée du coût du risque», commentent les analystes de BKB. Atlanta, la rentabilité plombée par le marché boursier "Malgré des performances commerciales en appréciation, notamment sur la branche "Vie", Atlanta se retrouve encore une fois fortement pénalisée par les contre-performances réalisées sur le marché boursier impactant, de facto, sa rentabilité en 2012", commentent les analystes de BMCE Capital Bourse, concernant les résultats annuels mitigés de la société. La filiale assurance du groupe Holmarcom affiche ainsi une progression de 10,6% des primes brutes consolidées à 2.770 MDH en 2012. Une croissance qui recouvre une augmentation de 87,1% des primes d'assurances "Vie" et une hausse de 4,3% des primes "Non Vie". Impacté par la contre-performance du résultat financier, le résultat consolidé ressort en baisse de 35,7% à 101,2 MDH.