L'essentiel de la cote Valse-hésitation à la Bourse de Casablanca. Après maintes oscillations, le Masi est parvenu à glisser dans le vert in extremis lors de la séance du jeudi 21 mars 2013. Il a ainsi progressé de 0,23% à 8.872,99 points. Le Madex n'a pas pris le chemin inverse. Il a également progressé de 0,23% à 7.222,7 points. Leurs performances annuelles ressortent, de facto, à - 5,19% pour le Masi et à 5,14% pour le Madex. Le volume du marché s'est établi pour sa part à 78 MDH. Attijariwafa bank a drainé un flux de 37 MDH. BMCE Bank et IAM ont enregistré des flux de 11 et 3 MDH respectivement. Au chapitre des plus fortes baisses, Delta Holding se positionne au premier rang avec une contre-performance de 7,28% après avoir publié des résultats financiers en nette régression. Son titre se négocie autour de 28 DH. Microdata et Maghrebail ont lâché pour leur part 5,97% à 121,30 et 543,50 DH respectivement. À l'inverse, CTM enregistre la plus forte hausse du marché en progressant de 10% à 221,75 DH. Maroc Leasing gagne 5,99% à 350,35 et 289,45 DH respectivement. L'euro en baisse face au dollar L'euro perdait un peu de terrain face au dollar jeudi, dans un marché optant pour la prudence alors que la crise chypriote restait au centre des inquiétudes des cambistes et que l'activité en zone euro s'est nettement contractée en mars. À la mi-journée, l'euro valait 1,2904 dollar contre 1,2937 mercredi soir. La monnaie unique européenne était fragilisée jeudi par l'annonce d'une accélération en mars de la contraction de l'activité privée dans la zone euro, avec un indice PMI composite à 46,5, ce qui pourrait signifier une intensification de la récession au cours des prochains mois. Ces chiffres ont été «une grosse déception car l'indice pour l'Allemagne, la plus grosse économie européenne, s'est avéré en deçà des prévisions, avec un recul à 51», commentait Kathleen Brooks, analyste chez Forex.com. En ce qui concerne Chypre, «un vent d'espoir s'était levé sur le marché des changes mercredi alimenté par la perspective de voir le drame chypriote arriver à son terme, grâce notamment à la possibilité de voir la Banque centrale européenne continuer de fournir des liquidités», commentaient les analystes de Commerzbank. Mais la situation n'était toujours pas clarifiée, alors que Chypre a exclu jeudi une taxe impopulaire sur les dépôts bancaires et envisage désormais la création d'un fonds d'investissement pour lever plusieurs milliards d'euros dans le cadre du plan de sauvetage de l'île. «Jusqu'à ce qu'une vraie avancée soit réalisée, les rumeurs vont continuer de dicter les mouvements du marché des changes et continuer de peser sur l'euro», expliquait-on chez Commerzbank. Oulmès fait mieux que les prévisions Oulmès dépasse les attentes du marché. À fin 2012, la société affiche ainsi un chiffre d'affaires en hausse de 3% à 1.129 MDH par rapport à 2011. Les analystes de BMCE Capital Bourse tablaient sur un CA de 1.122,4 MDH. «Cette légère hausse s'explique par la non-récurrence de la cession des stocks sodas réalisée en 2011. À périmètre constant, les revenus de l'activité «eau» se sont améliorés de 10%», expliquent les analystes de BKB. La capacité bénéficiaire s'est accrue pour sa part de 165% à 65 MDH contre des prévisions de 30,6 MDH. «De ce fait, la marge nette s'améliore de 3,6 points à 5,8%», note BKB. Dans ce contexte, le Conseil d'administration compte proposer à la prochaine Assemblée générale ordinaire, prévue pour le 15 mai 2013, la distribution d'un dividende unitaire de 25 DH contre 12 DH en 2011, soit un D/Y de 2% par rapport au cours observé le 20 mars 2012 de 830 DH, avec payout-ratio de près de 76,2%. Microdata mise à mal par la concurrence Microdata clôture l'année 2012 sur une note négative. L'opérateur dans le domaine de l'informatique affiche au terme de l'exercice un bénéfice net de 17,5 MDH, en repli de 25,2% par rapport à 2011. Cette baisse est due, selon l'entreprise, à un marché difficile en 2012, toujours impacté par la crise internationale ainsi que par les restrictions budgétaires qui en ont découlé et en particulier en ce qui concerne les technologies de l'information au Maroc. Ces restrictions se sont traduites au niveau opérationnel par une stagnation du marché IT, ainsi que par une concurrence accrue, ayant pour conséquence de fortes tensions sur les marges commerciales.