La CGEM a reçu, hier dans ses locaux casablancais, le ministre de l'Economie et des Finances. Nizar Baraka a donc pu enfin exposer les raisons qui ont motivé la décision de coupe budgétaire. Les membres du patronat ne remettent en question la décision de l'exécutif acculé par une conjoncture des plus difficile, mais déplorent l'absence de concertation qui a marqué la période précédant cette prise de décision. Ce flottement aurait été particulièrement préjudiciable aux entreprises ayant des partenaires étrangers et pousse la CGEM à souhaiter que cette coupe reste une mesure exceptionnelle.