l'essentiel de la cote Des évolutions positives certes, mais minimes. Le marché boursier a, en effet, clôturé la séance d'hier mercredi sur des progressions timides, avec une hausse de 0,03% pour le Madex (7.509,39 pts), 0,02% pour le Masi (9.207,8 pts) et 0,18% pour Morocco All-liquid (7.910,36 pts). Le Morocco 15, quant à lui, a perdu 0,24% (9.156,03 pts). Globalement, la séance a vu l'échange de 296,8 millions de DH sur le marché casablancais dopé essentiellement par Alliances (54,5 MDH) et Attijariwafa bank (25,7 MDH). Notons que la capitalisation boursière globale a atteint 438,9 milliards. Par ailleurs, les plus fortes hausses de la séance de mercredi ont été celles de SNEP (9,99%), IB Maroc (+5,87%) et Afriquia Gaz (5,5%). Sur le registre des baisses, Maroc Leasing ouvre la marche (-6%) suivie d'Eqdom (-5,98%) et Zellidja (-5,33%). Or, l'once rejoint les 1.580 dollars L'or est parvenu à rejoindre la barre symbolique des 1.580 dollars ce matin à Londres, pour la première fois depuis le 2 avril. Au terme du premier fixing du jour sur le marché londonien, l'once cotait 1.581,5 dollars (+ 4,25 dollars par rapport au précédent fixing d'hier après-midi), ainsi que 1.207,2 euros (- 1,4 euro). Chez Citibank, on attribue la récente reprise du cours de l'or à des spéculations selon lesquelles les banquiers centraux des principales économies de la planète vont prendre de nouvelles mesures qui devront soutenir la demande de métaux précieux comme réserve de valeur. Le son de cloche est moins élogieux chez le raffineur sud-africain Rand Refinery, qui frappe notamment les Krugerrands et attribue la hausse à la dépréciation relative du dollar, qui a cédé près de 2% de sa valeur contre l'euro en une semaine, ainsi qu'à la couverture de positions vendeuses sur le grand marché de produits dérivés américains Comex. En outre, après Société Générale et Crédit Suisse la semaine dernière, c'est au tour de la banque d'affaires Goldman Sachs d'afficher une opinion fortement baissière sur l'or. Les principaux arguments des analystes sont les suivants : malgré le choc causé par les récents évènements à Chypre et les créations de postes très décevantes de l'économie américaine en mars, le prix de l'or a réussi à grand peine à se redresser alors que la demande pour les emprunts d'Etat US, produits refuges, connaît une nette accélération. L'or tend donc à perdre rapidement son statut d'achat de conviction, ce dont témoigne aussi l'érosion des encours d'ETF. En outre, l'onde de choc de la crise chypriote comme la portée du chiffre US décevant de mars s'annonce limitée, un rebond économique étant toujours attendu au second semestre, selon eux. En fin d'année, «l'once devrait donc tomber à 1.450 dollars», prévoit désormais Goldman Sachs, puis 1.270 dollars à fin 2014. L'euro monte face au dollar L'euro freinait sa hausse mercredi face à un dollar revigoré par des commentaires encourageants sur la reprise économique américaine annoncée par la Réserve fédérale américaine (Fed), tandis que le yen continuait de baisser après les mesures de la Banque du Japon (BoJ). Vers 13H30 GMT, l'euro valait 1,3094 dollar contre 1,3080 dollar mardi vers 21H00 GMT. La Banque centrale des Etats-Unis pourrait ralentir bientôt ses rachats d'actifs sur les marchés financiers, selon le rapport de la dernière réunion de politique monétaire de l'institution, publié mercredi avec cinq heures d'avance. «Le dollar a repris du poil de la bête» après la diffusion anticipée de ce bilan montrant que certains membres de la Fed entrevoient «la possibilité d'une diminution des mesures d'assouplissement quantitatif de la Banque centrale avant la fin de l'année», commentait Kathleen Brooks, analyste chez Forex.com. Ces mesures se traduisent par des injections de liquidités dans le système financier américain, ce qui a pour effet de diluer la valeur du billet vert et de le rendre ainsi moins attractif pour les investisseurs munis d'autres devises. Néanmoins, «ce bilan est dépassé étant donnés les très mauvais chiffres de l'emploi américain en mars, publiés vendredi dernier, tempérant le rebond du dollar», relevait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets. En effet, la vigueur de la reprise de la première économie mondiale reste source d'inquiétude. Upline securities recommande CIH à l'achat CIH semble avoir les faveurs d'Upline securities. Les analystes viennent de recommander à l'achat le titre de la société. «En se basant sur la méthode d'actualisation des RN distribuables, nous aboutissons à un cours cible de 257 DH, d'où notre recommandation d'acheter le titre», soutiennent les analystes d'Upline Securities. CIH a enregistré au titre de l'exercice 2012 une forte croissance du RNPG de 32,3% à 487,4 MDH, profitant essentiellement des récupérations réalisées sur d'anciens dossiers. Ennakl, la baisse du quota d'importation plombe la performance Ennakl Automobiles se porte mal. La société tunisienne accuse le coup de la baisse avec des revenus en recul de 5,5% à 248,2 millions de dinars tunisiens. Les bénéfices ont par ailleurs chuté de 28,3% à 11,3 millions de dinars. «Cette situation s'explique notamment par la diminution du quota d'importation ainsi que par la régression du stock de départ de véhicules au titre de l'année 2012», explique BMCE Capital Bourse. Bank Al-Maghrib injecte de la liquidité à nouveau 48 milliards de DH. Il s'agit du montant servi par Bank Al-Maghrib dans le cadre de l'appel d'offres du 10 avril 2013 en valeur du 11 avril. Selon les données de la Banque centrale, ces 48 milliards s'inscrivent au titre des avances à 7 jours au taux de 3 % pour un montant demandé de 60,21 MMDH.