La Bourse de Casablanca poursuit son embellie La Bourse de Casablanca a clôturé la séance de mardi en zone verte. Le Masi s'est adjugé 0,81%, à 9.126,89 points et le Madex 0,84% à 7.440,52 points. Ainsi ces deux indices boursiers affichent depuis le début de l'année des contre-performances respectives de -1,64% et -1,40%. La capitalisation boursière, elle, a totalisé 438,93 MMDH, alors que le volume transactionnel quotidien s'est situé à 186,97 MDH. Drainé en totalité sur le marché central, il a été polarisé à hauteur de 45% par trois principales valeurs, IAM (94,7 MMDH), Attijariwafa bank (68,4 MMDH) et Label'vie (33,4 MMDH). La séance d'hier a fait état de deux réservations à la baisse. Il s'agit de Oulmès et Nexans Maroc. Inversement, les titres Risma, Mediaco Maroc et Maghreb Oxygène ont affiché les hausses les plus importantes, avec 10%, 8,54% et 5,98% respectivement. L'euro poursuit sa progression L'euro poursuit son ascension face au dollar. La monnaie européenne progressait une nouvelle fois mardi face à un dollar toujours pénalisé par les mauvais chiffres de l'emploi aux Etats-Unis. Ainsi, à la mi-journée, l'euro valait 1,3074 dollar, son niveau le plus élevé depuis le 15 mars, contre 1,3005 dollar lundi soir. Rappelons que le dollar souffre depuis vendredi dernier de la diffusion d'un rapport sur l'emploi américain, plutôt morose. Ce dernier a assombri les précédentes prévisions, qui étaient optimistes, pour l'économie américaine, selon les analystes. En conséquence, les investisseurs qui avaient parié ces dernières semaines à la hausse sur le dollar, tablant sur une amélioration d'indicateurs américains et l'idée que les Etats-Unis étaient entrés dans une période de reprise économique, se sont détournés du billet vert. Désormais, les mauvais chiffres de l'emploi augurent d'une poursuite des injections massives de liquidités de la Fed destinées à aider l'économie, mais qui contribuent à diluer la valeur du dollar. L'euro profitait de son côté des chiffres de la production industrielle de l'Allemagne, légèrement meilleurs que prévus. Ces chiffres ont rassuré les investisseurs sur les perspectives de croissance de la première économie de la zone euro. Les cambistes devraient toutefois rester prudents car après la crise chypriote qui a plombé l'euro pendant plusieurs séances, la zone euro fait face à un nouveau défi : Le rejet par la Cour constitutionnelle du Portugal de plusieurs mesures d'austérité recommandées par les créanciers du pays. La baisse du quota impacte les revenus d'Ennakl Ennakl Automobiles affiche au titre de l'année 2012 des réalisations commerciales en repli, reflétant principalement l'impact de la baisse de son quota d'importation. Les revenus sociaux du distributeur automobile tunisien accusent une baisse de 5,5% à 248,2 millions de dinars tunisiens (MDT), soit 1,3 MMDH. Cette situation s'explique notamment par la diminution du quota d'importation, ainsi que par la régression du stock de départ de véhicules au titre de l'année 2012. Dans une plus ample mesure, le résultat d'exploitation s'effiloche de 63,5% à 6,2 MDT (33,6 MDH), consécutivement à l'alourdissement du poids des achats revendus de marchandises dans les revenus, à l'accroissement des autres charges d'exploitation et à l'élargissement des charges de personnel. Pour sa part, le résultat financier s'améliore de 2,5x à 7,2 MDT (39 MDH), en raison de la baisse des charges financières de 64,6%. Au final, le résultat net social limite sa baisse. Il se fixe à 11,3 MDT (soit 61,5 MDH), en repli de 28,3%. Equilibre du marché pétrolier Les cours du pétrole revenaient proches de l'équilibre mardi à New York. Hésitant entre une inflation moins forte que prévu en Chine, de nature à aider l'achat de brut, et la perspective d'une nouvelle hausse des stocks aux Etats-Unis, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en mai lâchait à mi-journée 5 cents à 93,25 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir débuté la séance en hausse. Le prix du brut «est monté un peu après la publication d'une inflation chinoise moins élevée qu'attendu par le marché. Celle-ci a ralenti à 2,1% sur un an en mars», expliquent les analystes. Si ce chiffre est interprété comme un signe de fragilité de la reprise de la croissance dans la deuxième économie mondiale, il laisse toutefois à Pékin une marge suffisante pour un éventuel resserrement monétaire de nature à stimuler la reprise du pays, deuxième plus gros consommateur de brut au monde. De telles mesures permettraient également aux investisseurs d'obtenir plus de liquidités pour effectuer des achats de matières premières. La baisse de la monnaie américaine face aux principales devises soutenait aussi le marché, en rendant plus attractifs les achats de brut libellés en dollars pour les investisseurs munis d'autres devises. Mais les cours restaient parallèlement minés par la surabondance de l'offre aux Etats-Unis avant la publication des chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie sur les réserves de produits pétroliers. Les autorités américaines vont «probablement faire part d'une nouvelle hausse des stocks, qui devraient atteindre leur plus haut niveau en 22 ans», soulignent les analystes. Cela devrait peser sur les prix du brut américain pendant le reste de la semaine, selon leurs prévisions.