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Lafarge garde la tête haute
Publié dans Les ECO le 18 - 04 - 2012

Au titre de l'année 2011, Lafarge Maroc réalise une performance satisfaisante, voire réconfortante au regard des réalisations annoncées au premier semestre, lesquelles étaient légèrement en deçà des attentes de l'entreprise. Avec un chiffre d'affaires de 5,56 MMDH, en progression de 4% par rapport à 2010, Lafarge n'a pas réussi à corréler ses résultats à la dynamique de son marché d'intervention. Quand la demande nationale du ciment a évolué de 10,7%, la croissance des ventes de Lafarge s'est arrêtée à seulement 5,7%, d'où une perte constatée sur ses parts de marché, qui passent ainsi de 39% en 2010 à 37,2%. Concurrence, informel, surcapacité de production, renchérissement des coûts de production, manque de visibilité sur la dynamique des investissements publics, les facteurs d'incertitude pour l'année en cours sont légion.
Satisfecit
«Une partie de la croissance du secteur du ciment au Maroc s'explique par la croissance de l'informel». C'est sur cette note de franchise affichée que Pierre Damnon, administrateur directeur général de Lafarge a entamé, hier, la présentation des résultats de sa société pour le compte de l'exercice 2011. Globalement, le management du cimentier se dit satisfait des réalisations enregistrées l'année passée, et ceci en considération des différents facteurs d'incertitude et autres éléments conjoncturels qui ont impacté l'activité de Lafarge. La performance commerciale a ainsi été directement touchée par la baisse de croissance de la demande dans la région du nord et celle de Meknès, où «les fortes précipitations enregistrées l'année dernière», selon Damnon, ont fortement influé l'activité des clients de l'entreprise. Au demeurant, cette «forte disparité de la demande par région» n'a pas eu totalement raison de la dynamique commerciale de Lafarge qui clôt l'exercice 2011 avec des ventes en progression de 5,7% pour un total de 5,9 millions de tonnes. Par ailleurs, l'activité ciment a fait les frais du «renchérissement du coût des intrants (combustibles et sacherie)», un des facteurs explicatifs de la baisse du résultat d'exploitation courant de 1,3%, soit 2,37 MMDH en 2011 contre
2,4 MMDH en 2010. Il en découle tout naturellement un résultat net en léger repli de 0,9% à 1,66 MMDH (1,67 MMDH en 2010).
Cap sur l'investissement
Malgré cette baisse de régime, Lafarge Maroc reste agressive dans son positionnement. 2011 aura ainsi connu la «signature avec le gouvernement marocain d'une convention d'investissement pour la construction de l'usine du Souss», note le management de la société. Un effort d'investissement évalué à 2,8 MMDH et financé, selon Damnon, par emprunt. «On va définir les modalités pratiques de financement qui s'imposeront, le moment venu» explique ce dernier, avec toutefois cette certitude que «les dépenses d'investissement seront engagées dès 2012» pour un démarrage programmé pour «fin 2014, début 2015». Autre événement structurant pour la filiale du groupe français, le lancement d'une nouvelle enseigne de distribution de matériaux de construction, dénommée «MAWADIS», qui connaîtrait un franc succès. En effet, Damnon assure qu'«en moins d'une année d'activité, nous comptons pas moins de 25 membres», avec l'ambition annoncée d'amener ce chiffre à 100, sans précision toutefois sur l'échéance fixée pour cet objectif. Une initiative commerciale qui permettra «un référencement de produits pour élargir la gamme commercialisée», avec un accent tout particulier mis sur «le marketing, la communication et l'aide à la vente». Des membres, insiste Damnon, qui bénéficient d'un «système de formation» dédié, accompagné d'un effort de «formation et d'animation du réseau». Une activité riche en événements qui ne sont pas en revanche pour faire oublier à Damnon le contexte de marché dans lequel il opère. Il est en effet une concurrence acharnée sur les prix, à laquelle se rajoute une concurrence par «les délais de paiements» et une autre sur «la qualité de service». Tout est bon dans le ciment pour se différencier de ses concurrents directs, mais surtout pour absorber le premier choc «systématique», comme le qualifie Damnon, de l'entrée d'un nouveau concurrent sur la place. Tourné vers l'avenir, le management de la société est serein, avec toutefois une teinte de prudence non feinte. Damnon explique à cet effet que, si «2012 sera une année de croissance du marché», l'incertitude demeure prégnante. «La dynamique du marché ne pourra pas indéfiniment s'appuyer sur la croissance de l'informel», entonne le responsable. «La croissance au premier semestre est donnée actuellement dans une fourchette de 6% à 8%» conclut–il. Au-delà, aucune certitude ne se dégage, si ce n'est sur l'activité opérationnelle. 2012 sera ainsi l'année de «la mise en service de nouvelles capacités ciment à Beni Mellal et Fès», de l'accélération du «projet de construction de la nouvelle cimenterie dans le Souss», et du démarrage attendu des «nouvelles capacités, à Safi pour le plâtre et à Tlat Loulad pour la chaux». Trois régions devraient connaître une croissance remarquée. Il s'agit de l'Oriental, de la Chaouia et du Tadla.


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