Suite à notre article «Pas assez connectés» paru le vendredi 6 avril, le ministère de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, estime que «le focus sur le plan Maroc Numeric 2013 seul n'est pas juste car l'indice du WEF (RNI) évalue non seulement l'écosystème TIC, mais aussi les impacts socioéconomiques, dont la portée est naturellement plus lente à se faire sentir et ne pourra donc être mesurée que dans quelques années. Le NRI se base sur 53 indicateurs, qui ne sont pas tous en liaison avec les TIC. Un nombre qui démontre la complexité de cet indice». Or, seulement 25 critères proviennaient d'une enquête d'opinion auprès des pays couverts par le rapport. De plus, le ministère souligne que les experts du WEF n'ont pas fait le déplacement au Maroc dans le cadre de cette enquête. Le ministère précise qu'en ce qui concerne le progrès constaté en matière de services e-Gov, notamment à travers l'enquête de l'ONU 2011 -publiée en mars 2012-, celui-ci n'a pas été pris en compte, en raison du fait que le NRI se basait sur une note datant de 2010, dans laquelle le Maroc occupait le 104e rang, alors qu'il se trouvait à la 56e position en 2011. Pour le ministère, il n'y a donc pas lieu de parler de contre-performance sur la composante «Usage gouvernemental» à la «baisse» en matière de services en ligne. Au contraire, un saut qualitatif a bel et bien été enregistré dans ce domaine, insiste le ministère.