Le Maroc vient de rater sa place dans le top 10 des pays arabes les plus compétitifs en nouvelles technologies. C'est ce qui ressort du récent rapport Global Information Technology Report (GITR), une étude menée par le Forum économique mondial (WEF). Le rapport classe le Royaume à la 11e place sur 14 pays dans la région Mena, où les Émirats arabes unis détiennent le premier rang. La Tunisie occupe, elle, le 5e rang et l'Algérie arrive en queue de peloton. A l'échelle mondiale, le Maroc a été classée 88e sur 133 pays. Le rapport se base sur le Networked Readiness Index 2009-2010 (NRI), un indice qui examine la corrélation entre la disponibilité des TIC et la croissance économique. Cet indice, qui joue un rôle dans la sensibilisation mondiale à l'importance des TIC, vise à accroître le développement d'une nation et sa compétitivité dans ce domaine. Le rapport se base sur le Networked Readiness Index 2009-2010 (NRI), un indice qui examine la corrélation entre la disponibilité des TIC et la croissance économique. A ce titre, le NRI du Maroc est sur une pente descendante, dans ce classement, depuis 2008, chutant de 2 rangs (86e rang en 2008 et 74e en 2007). Malgré les investissements que le Maroc entreprend ces dernières années pour appuyer l'excellence technologique, certains aspects freinent son développement. En effet, l'un des facteurs qui ont fait chuter le Maroc dans ce classement est le téléphone fixe (114e rang). Les tarifs de la téléphonie mobile ont également une part de responsabilité, puisque le pays occupe le 112e rang, selon le NRI. Le manque de collaboration ou de partenariat entre l'industrie de téléphonie mobile et les universités en termes de R&D contribue aussi au recul de cet indice (113e rang). Le Maroc présente toutefois des points forts qui jouent en sa faveur. Par exemple, il est classé 32e en termes d'environnement propice à l'entreprenariat. Il a également un environnement de marché très favorable pour l'utilisation individuelle de la technologie (57e). En revanche, le Maroc doit améliorer l'utilisation des technologies dans les administrations gouvernementales (96e rang).