La dynamique de l'e-gouvernement semble non seulement définitivement lancée, mais elle commence désormais à porter ses fruits. Le dernier rapport des Nations-Unies consacre en effet le Maroc dans ses avancées technologiques, notamment dans la conversion des services gouvernementaux. Le royaume est passé de la 126e place mondiale à la 120e dans le classement global. L'indice qui évalue concrètement les réalisations de e-services, a bondi pour arriver à la 57e place. Dans la continuité Ce classement évalue chaque année les progrès réalisés dans la prestation des services en ligne dans la plupart des pays à travers le monde. L'Organisation des Nations-Unies E-Government Survey 2012 a constaté que nombre d'entre eux ont mis en place des initiatives de cyber gouvernement et technologies de l'information et de communication. Ces dernières visent essentiellement à améliorer l'efficacité du secteur public et de rationaliser les systèmes de gouvernance pour appuyer le développement durable. Les leaders d'e-gouvernement, des solutions technologiques innovantes, ont acquis une reconnaissance particulière en tant que moyen de revitaliser les secteurs économiques et sociaux. En conclusion, ce qui se dégage de l'enquête 2012 dans le climat actuel mondial de récession, c'est l'importance de continuer, avec la prestation de services. Les gouvernements sont dans cette lignée appelés à repenser en termes de e-gouvernement et de e-gouvernance, en mettant davantage l'accent sur les liens institutionnels entre les structures gouvernementales à plusieurs niveaux.