Le Maroc a signé l'une des plus fortes progressions du classement relatif aux services administratifs en ligne, appelé “Online Service Index”, en passant de la 104e place lors du dernier classement (au 1er janvier 2010) à la 56e place, indique le rapport biannuel “UN Egovernment Survey” publié par les Nations-Unies. Le Royaume a obtenu “un score de 0,5425 loin devant l'Afrique du Sud (0,4575), la Turquie (0,4641) et la Tunisie (0,4771). L'Inde (0,5359) et l'Irlande (0,5359) sont juste derrière le Maroc”, précise un communiqué du ministère de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies citant le rapport des Nations-Unies qui mesure et classe l'avancement de 193 pays en matière d'e-government. Ce rapport, se base sur différents indices, notamment, “Online Service Index” (qui mesure la qualité de l'administration en ligne pour les usagers), “Human Capital Index” (qui mesure le taux d'alphabétisation et de scolarisation) et “Infrastructure Index” (qui mesure la pénétration de l'internet fixe et mobile). Ces résultats ont été enregistrés grâce au programme E-government du plan Maroc Numeric 2013 lancé le 10 octobre 2009, sous la Présidence de SM le Roi Mohammed VI, souligne le communiqué, notant que le programme E-government a permis une amélioration de la qualité des sites ministériels et des services en ligne associés, notamment, dans les domaines de l'Education, les Affaires Sociales, l'Economie et les Finances, la Santé et l'Emploi, un accès des citoyens à l'administration en ligne avec le lancement du portail “maroc.gov.ma” et l'amélioration du site “service-public.ma” ainsi que l'accès aux informations publiques avec le lancement du premier site open data en Afrique “data.gov.ma”, outre le développement de l'e-participation avec la prise en compte des idées et opinions des citoyens via le site “fikra.egov.ma”. A signaler que le programme “E-gouvernement” fait partie du Plan Maroc Numeric 2013 qui s'articule autour de 18 initiatives déclinées en 53 mesures concrètes et budgétisées dont la planification et les responsables ont été définis. Sa gouvernance est portée par le Conseil National des Technologies de l'Information (CNTI), institué par décret et présidé par le chef du gouvernement. Un budget à la hauteur des ambitions a été alloué, il s'élève à 5,2 milliards de dirhams.