Le rapport du délégué interministériel aux droits de l'Homme sur "les événements d'Al Hoceima et la protection des droits de l'Homme" a été récemment publié. Le rapport, se décline en deux parties dont la première couvre 6 chapitres, à savoir les faits et données qualitatifs, le procès de Casablanca et les garanties d'un procès équitable, les actions et efforts des pouvoirs et des institutions constitutionnelles, les réunions de communication et les initiatives des acteurs civils, une vue d'ensemble sur le contexte, la protestation, la mémoire et l'espace, en plus des conclusions et des recommandations. La seconde partie de ce rapport aborde les commentaires et réactions de chercheurs, des universitaires, des écrivains, des acteurs politiques et associatifs et des journalistes, en plus de deux annexes présentant respectivement des clarifications fondamentales du délégué interministériel, et un inventaire des couvertures médiatiques. Le délégué interministériel aux droits de l'Homme a écrit dans le rapport que "la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes est considérée, à la lumière des dispositions de la Constitution et de sa philosophie, un principe de base, et l'accès et la préservation de l'information un devoir professionnel, alors que la liberté de pensée et d'expression est considérée comme l'un des droits et libertés les plus élémentaires, et le dialogue une vertu". Il a souligné que le rapport du délégué interministériel aux droits de l'Homme, et pas celui de la Délégation interministérielle aux droits de l'Homme, sur les événements d'Al Hoceima et la protection des droits de l'Homme, a provoqué un chamboulement d'envergure au niveau de la communication publique, qui s'est répandu dans le temps et l'espace. Le délégué interministériel conclut en considérant que la publication du rapport émane d'un sens de responsabilité, ainsi que d'un esprit de contribution à la consécration des traditions et des pratiques en matière de droits de l'Homme et des réalisations du Maroc dans ce sens.