Le Parti du progrès et du socialisme vient de terminer, dimanche, le processus de constitution de ses instances, à l'issue du 8e congrès du parti qui s'est tenu du 28 au 30 mai à Bouznika, avec notamment la nomination de Nabil Benabdellah au poste de secrétaire général. Le nouveau bureau politique élu, selon le mode de candidature libre et au suffrage universel, comprend en plus de Benabdellah 35 membres, dont 7 femmes, notamment la ministre Nouzha Skalli, Rachida Tahiri, Gajmoula Ebbi ou encore Charafat Afilal. Parmi les autres membres du nouveau bureau, un communiqué du PPS cite l'actuel ministre de la Communication, Khalid Naciri, l'ex-candidat au poste de secrétaire général, Mohamed Said Saâdi, ou encore le politologue Youssef Belal. Le nombre de votes était de 606, dont 54 annulés, précise la même source, ajoutant que le comité central avait limité le nombre des membres du bureau politique à 35, dont obligatoirement sept femmes, soit 20% du total des membres du bureau. Le comité central a décidé, par ailleurs, de reporter à une date ultérieure la composition des comités permanents du parti, tels celui de «l'organisation et la vie du parti», « le développement du parti et les élections» et «les institutions, les collectivités locales et les questions nationales». Le même dimanche, Nabil Benabdellah avait décidé, «suite aux comportements irresponsables» de la part de deux membres du comité central, Mehdi Toubal et Mohamed Benhaddi, de geler leur activité au sein de ce comité en attendant la décision finale du comité de contrôle politique et d'arbitrage relevant du parti.