Ce week-end, bon nombre de médias égyptiens sont montés au créneau pour commenter les événements du vendredi soir au stade de Radès, dénonçant une ''plaisanterie footbalistique'' jamais vue dans les stades africains. "Dans l'un des pires scandales de l'histoire du football, l'Espérance de Tunis a été proclamé par la CAF vainqueur de la Ligue des champions d'Afrique aux dépens de son hôte le Wydad de Casablanca, à la suite d'une crise majeure dans le match retour", a rapporté le journal El Watan ce dimanche. Le quotidien Al-Ahram a quant à lui parlé d'événements ''malheureux'' qui portent gravement atteinte à l'image du football africain, ajoutant que la panne du VAR a été tournée en dérision avec la proclamation du club tunisien vainqueur du titre. Dans la même veine, les journaux Shorouk, Al Akhbar et Al Bawaba ont dénoncé l'iniquité de la situation, parlant de ''faits étranges'' et de mauvaise gestion de la part des instances dirigeantes de la CAF. L'ancien arbitre égyptien Gamal El-Ghandour a lui aussi réagi, mettant en cause la confédération dans une déclaration faite à la MAP : ''La responsabilité de la défaillance de l'arbitrage vidéo incombe principalement à la CAF, ainsi qu'aux responsables de la société chargée de la technique de la VAR''. Pour lui, les joueurs du Wydad avaient le droit de s'opposer à l'absence de la VAR, d'autant plus que la finale-aller disputée au Maroc s'est déroulée sans incidents, ce qui élimine, selon lui, "le principe de l'égalité des chances entre les deux équipes". La CAF, quant à elle, a convoqué un comité exécutif d'urgence qui se réunira le 4 juin pour décider des issues réglementaires à réserver à cette rencontre.