Une séance de travail a été tenue au sein de la CGEM entre son président, Salaheddine Mezouar et Mohcine Jazouli, le ministre chargé de la Coopération africaine. L'objectif étant de confirmer l'adhésion du Patronat à la vision africaine du Maroc. Le président de la CGEM, Salaheddine Mezouar et Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, chargé de la Coopération africaine, ont tenu, jeudi 31 janvier, une séance de travail en présence de membres du conseil d'administration de la confédération. Lors de l'ouverture de la séance, Mezouar a souligné l'adhésion du secteur privé marocain à la vision du roi en faveur du renforcement de la coopération Sud-Sud comme vecteur d'émergence d'une Afrique dynamique et prospère, dont le Maroc fait partie. De son côté, le ministère délégué chargé de la Coopération africaine s'est dit mobilisé pour soutenir et accompagner l'ensemble du secteur privé en Afrique, et notamment les PME, à travers des actions concrètes de coordination avec la CGEM. Il s'agit essentiellement de déployer les outils qui favoriseront l'identification d'opportunités, faciliteront les investissements, contribueront à régler les problèmes rencontrés sur le terrain et renforceront les échanges commerciaux. Mezouar a également mis en avant l'expérience et l'expertise des entreprises marocaines acquises aujourd'hui pour aller plus en avant dans le partenariat au service de la co-émergence, dans une logique gagnant-gagnant. Il a rappelé, l'importance d'encourager, de soutenir et d'accompagner les PME et TPE pour qu'elles s'inscrivent dans l'intégration régionale et continentale, et réitéré sa conviction que le secteur privé africain dispose aujourd'hui d'un savoir-faire et de compétence à même de construire ce partenariat gagnant voulu par tous. Le président de la confédération, a insisté également sur l'importance de la collaboration du secteur privé avec le ministère délégué en charge de la Coopération africaine en faveur de la compétitivité des opérateurs économiques marocains et de la croissance de notre économie nationale. Pour sa part, Mohcine Jazouli a exposé les grands axes de la vision du roi pour l'émergence du continent africain. Il a rappelé que le codéveloppement économique et social inclusif est l'axe central de cette vision qui s'est matérialisée par une dynamique sans précédent : le roi a ainsi effectué plus de 50 visites dans plus de 25 pays pendant lesquels près de 1.000 accords de coopération ont été signés avec les partenaires africains. Jazouli a également souligné que l'ancrage africain du Maroc constitue un avantage compétitif pour son tissu économique. Le Maroc compte déjà sur la présence d'une centaine d'entreprises dans 42 pays du continent et dans des secteurs variés tels que la banque, les télécoms, le BTP, l'agroalimentaire ou l'industrie pharmaceutique. Ainsi, le renforcement de la coopération avec les pays africains s'est traduit à travers une évolution exceptionnelle des échanges commerciaux, les exportations vers l'Afrique subsaharienne ayant été multipliées par 8 en 15 ans. De plus, avec 37 milliards de dirhams investis en 15 ans, le Royaume est aujourd'hui le 2e investisseur africain sur le continent et 1er investisseur africain en Afrique de l'Ouest. Le ministre délégué estime que, le secteur privé, moteur de la croissance économique dans notre pays, est une clef essentielle de la réussite de l'opérationnalisation de la vision royale pour l'Afrique. En effet, l'Afrique, dont le potentiel a été rappelé pendant la rencontre, offre des relais de croissance et de création d'emplois pour le Maroc dans de nombreux domaines. La dynamique en cours sur le continent offre la possibilité au secteur privé marocain de faire valoir son expertise et son expérience dans le cadre d'une solidarité agissante pour la co-émergence du continent.