«Après des années de recherches, le Maroc reste un pays encore largement sous-exploré par les compagnies pétrolières», voilà ce qui ressort des débats organisés par la Chambre de commerce britannique (BritCham). Ainsi, selon Amina Benkhadra, DG de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) : «Le nombre total de puits forés à fin juin 2017 est de 340, dont 43 en offshore, soit une densité moyenne de 4 forages par 1.000 km² contre 10 par 100 km² à l'échelle mondiale ». Cependant, le Maroc présente des avantages fiscaux et un cadre réglementaire attractif pour attirer des sociétés juniors et majors. C'est le cas de Shell et Repsol qui ont signé, en juillet dernier, un accord avec l'ONHYM pour de la prospection sur la zone onshore de Tanfit. Le britannique Sound Energy s'est également positionné. En août dernier, la société a signé un accord d'une durée de 8 ans dans les zones de Tendrara et Matarka qui couvrent une superficie globale de 14.500 kilomètres carrés dans l'Oriental. Une région géologiquement difficile à explorer en raison des reliefs de l'Atlas. L'exploration est donc amenée à être «intensifiée» selon Benkhadra et «le tour du Maroc viendra» …