Quatre ans après son lancement, la Classe C passe par l'inévitable case «restylage». Au menu, un léger coup de fard pour l'esthétique, une intrumentation digitale à bord et une cure de puissance sous le capot. De quoi maintenir la berline moyenne de Mercedes en tête des ventes de son segment. Souvenez-vous… À sa sortie en 2014, l'actuelle génération de la Mercedes-Benz Classe C fut, de part sa ligne extérieure, immédiatement assimilable à une Classe S en réduction. Aujourd'hui, cette impression est encore plus patente au vu des nombreuses améliorations apportées à cette berline à l'occasion de son lifting de milieu de carrière. Une mise à jour plus technique qu'esthétique. Design, de menues évolutions C'est bien connu : on ne change pas une formule qui gagne. Les designers de la marque étoilée ont visiblement respecté cette expression pour le facelift de la Classe C, se contentant de subtiles retouches au niveau de la carrosserie. À moins d'être un professionnel ou d'exposer côte-à-côte la précédente «C» et sa version restylée, les différences sont loin de sauter aux yeux ! À l'avant, outre des boucliers redessinés, les projecteurs ont été modernisés, adoptant un module interne full-LED qui s'avère plus proche que jamais de celui des grandes sœurs (E et S), surtout lorsqu'il reçoit l'option «Multibeam LED». Un éclairage qui intègre 84 diodes pilotées individuellement par optique afin d'optimiser le faisceau lumineux selon les conditions de la route. À l'arrière, les blocs de feux reçoivent un graphisme inédit et partant une nouvelle signature lumineuse (photo). Pour le reste, on retiendra quelques changements et ornements à l'image de la jupe avant redessinée sur la finition AMG ou encore la calandre diamant, désormais de série sur la carrosserie AMG Line (photo). Un salon rafraîchi et modernisé Ce coup de jeune concerne aussi l'habitacle où l'on note de nouvelles ambiances de sellerie ainsi que des habillages inédits sur la planche de bord, comme ces boiseries en noyer à pores ouverts ou cette finition en chêne couleur anthracite (photo). Du coup et même si elle était déjà au top à bord de «l'ancienne» Classe C, la qualité perçue s'améliore encore plus. Cela d'autant plus que le démarrage sans clé Keyless-Go est désormais proposé de série et que de nouvelles options font leur apparition. À commencer par les «sièges multicontours» (à l'avant), qui grâce à un support pneumatique à commande électrique offrent de nouvelles fonctions (soutien lombaire latéral, massage…). Le tout piloté via l'écran multimédia de la console centrale, dont on précisera qu'il a grandi, atteignant 10,25 pouces. Toujours en option et constituant la grande nouveauté à bord de la «C», une instrumentation 100% numérique sur un écran 12,3'' peut remplacer les traditionnels compteurs analogiques. Moderne et personnalisable, elle constitue un «plus» pour l'agrément du conducteur. Que du diesel, mais plus de peps Dans le même sillage, le programme d'aides à la conduite s'enrichit de quelques nouveaux dispositifs comme l'assistant directionnel actif et l'assistant de changement de voie actif qui s'ajoutent au régulateur de distance actif (Distronic) et au freinage d'urgence assisté actif qui équipe de série la Classe C. Sous le capot, la nouvelle offre mécanique de la Classe C inclut de nouveaux moteurs diesel qui en font la plus puissante de sa catégorie. Ainsi et outre la C 200d qui affiche désormais 150 ch (contre 136 ch auparavant), cette berline a droit à un nouveau bloc pour la version C 220d dont la puissance atteint 194 ch. Dans les deux cas, c'est la boîte automatique (9G-Tronic) qui officie pour le plus grand confort du conducteur avec à la clé une consommation maîtrisée (4,6 l/100 km en cycle mixte). Enfin, on retiendra aussi l'excellent positionnement tarifaire de cette berline étoilée qui se négocie entre 410.000 et 599.000 DH.