L'ambassadeur de Chine exprime ses « admirations pour l'art de recevoir des Marocains »    Secteur extractif : hausse de l'indice de production de 26,6% à fin septembre    Maroc : Des guichets bancaires ouverts exceptionnellement les 28 et 29 décembre    AMMC : Othman Benjelloun renforce sa participation dans le capital de CTM    Managem accélère son expansion en Guinée    Tourisme : près de 97 MMDH de recettes à fin octobre    China Power Construction remporte un projet EPC de centrale à vapeur près de Marrakech    Manama: Le Maroc participe à la 44e session du conseil des ministres arabes des affaires sociales    Maroc : 6 mois de prison avec sursis pour 13 manifestants pro-Palestine    « Le football renforce le sentiment national pendant le Mondial »    Alerte météo : Chutes de neige de samedi à lundi au Maroc    Le Maroc a perdu, en 2024, la moitié de sa récolte de blé : mais que fait Aziz Akhannouch ?    Energie électrique : repli de la consommation de 4,2 % à fin octobre    Maroc : Le poète Mohamed Aniba Al Hamri tire sa révérence    L'OPM célèbre le nouvel an avec un programme festif de musique latine    1-54 Contemporary African Art Fair revient pour sa 6e édition en Afrique    Jazzablanca 2025 : La 18e édition s'étendra sur 10 jours, du 3 au 12 juillet    Family Code reforms spark mixed reactions among Moroccans online    Espagne : Le PSOE de Sanchez refuse d'intégrer un groupe parlementaire pro-Polisario    Pays-Bas : Le roi Willem-Alexander s'adresse aux juifs et aux musulmans    Maroc : Après 62 ans d'attente, les députés adoptent le projet de loi relatif à la grève    Polisario fails to relaunch its friendship group within the European Parliament    Modernisation du marché des capitaux : L'AMMC fait évoluer son organisation interne    La Bourse de Casablanca ouvre en hausse    Bayt Mal Al-Qods : des projets d'une valeur de 4,2 millions $ en 2024    Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif: des projets d'une valeur de 4,2 millions USD en 2024 (Rapport)    Treize «militants» condamnés à Salé pour des manifestations illégales contre Carrefour    Le temps qu'il fera ce jeudi 26 décembre    Revue de presse de ce jeudi 26 décembre 2024    Crise de l'eau : la Direction générale de l'hydraulique et les agences des bassins hydrauliques se réunissent    Le nouvel entraîneur de Leicester fixe l'avenir de Bilal El Khannouss    Botola Pro D1 (14è journée): le Difaa El Jadida bat le Raja Casablanca (2-0)    Réforme du Code de la famille : le RNI salue l'approche royale    Un pont de création, de dialogue et d'échanges entre artistes, étudiants et critiques    L'artisanat, une passerelle vertueuse rassemblant dans son savoir-faire toute la diversité du Royaume    France: les ministres du gouvernement Bayrou prennent leurs fonctions    Maroc-Arabie Saoudite: des relations solides, hissées au rang de partenariat global en 2024    Abdellah Haimoud prêt pour un nouveau chapitre en Europe    Exclu. Al Ahli Tripoli rentre dans la danse pour Clement Mzize    Le nouveau pouvoir annonce un accord avec les groupes armés pour leur dissolution    La deuxième visite de l'Académie de Montréal au Maroc    L'Anthologie du Zajal marocain contemporain    L'AS FAR porte plainte contre l'entraîneur du WAC Mokwena    La Chambre des députés du Paraguay ratifie son soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara    Préparatifs du Mondial 2030 : 35 villes bénéficieront de projets de développement    La Chambre des représentants adopte à la majorité le projet de loi sur la grève    Artisanat: célébration des "porteurs du flambeaux" des trésors des arts traditionnels marocains    Football: Le Maroc, une "superpuissance émergente" (New York Times)    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Qui reprendra le flambeau ?
Publié dans Les ECO le 03 - 08 - 2018

Le limogeage du ministre de l'Economie et des finances risque d'impacter négativement les conditions de préparation du budget 2019. Lors du conseil de gouvernement tenu ce jeudi, il a été annoncé qu'un intérimaire a été désigné par décret, mais dont le nom est resté confidentiel.
La fin des missions du ministre de l'Economie et des finances aura certainement un impact sur les derniers préparatifs du gouvernement pour l'élaboration du projet du budget 2019. Pour gérer cette situation délicate, le chef de gouvernement, Saâdeddine El Otmani, ne peut que se référer aux différentes mesures contenues dans la Constitution, la loi organique des finances ainsi que celle fixant le statut des membres du gouvernement qui devront s'appliquer.
L'article 46 de la loi organique des finances prévoit que sous l'autorité du chef de gouvernement, le ministre chargé des Finances prépare les projets de lois des finances conformément aux orientations générales ayant fait l'objet de délibérations au Conseil des ministres conformément à l'article 49 de la Constitution qui trace le domaine des attributions dévolues au conseil présidé par le roi. L'argentier du pays a déjà exposé devant deux commissions parlementaires le cadre général de préparation du budget avec comme délai avant le 31 juillet. Il est à noter que d'un point de vue constitutionnel, «les ministres sont responsables, chacun suivant sa charge dans le cadre de la solidarité gouvernementale et de la mise en œuvre de la politique du gouvernement», comme l'indique l'article 93 de la loi suprême du pays.
Les pistes d'El Othmani
Du moment que l'ingénierie gouvernementale n'a pas reconduit la formule adoptée par le gouvernement de Benkirane, à savoir un ministère délégué chargé de l'exécution du budget, ce sont les dispositions de l'article 12 de la loi organique portant sur le statut des membres du gouvernement qui s'appliquent. Il s'agit de l'option de l'intérim que le chef de gouvernement pourra éventuellement décider pour remplacer «les collègues absents ou empêchés d'exercer leurs fonctions», comme l'indique la loi organique 65-13. Lors du conseil de gouvernement tenu ce jeudi, il a été annoncé qu'un intérimaire a été désigné par décret, mais dont le nom est resté confidentiel. Le futur chargé des finances devra ainsi strictement se limiter à l'élaboration du budget avec l'exclusion du pouvoir de nomination aux postes de responsabilité au sein de son département. Il est à noter que le chef de gouvernement aura un rôle important à remplir durant cette étape, notamment en matière réglementaire pour signer les décrets déjà prêts ou ceux conjointement décidés avec le département de l'Intérieur pour tout ce qui touche les collectivités territoriales.
Le passage à vide que vit actuellement le gouvernement ne devrait pas trop durer en raison des exigences relatives au droit d'information des députés sur plusieurs détails du budget. Il s'agit essentiellement des rapports qui devront lier certains établissements publics et les départements ministériels ainsi que la réalisation d'une cartographie des structures actuelles au double niveau central et décentralisé de tous les ministères, laquelle cartographie sera réalisée par le département des Finances.
Quel apport de la charte de la majorité ?
Le document liant les partis au sein du gouvernement de manière solidaire reste aussi une référence pour le cadre d'action qui s'offre au chef de gouvernement. La défense commune des intérêts des partis formant le gouvernement porte sur la convergence des projets annoncés par le programme gouvernemental dans l'objectif d'assurer l'efficience des actions menées séparément par chaque ministre. Selon la charte aussi, l'alignement de tous les partis aux décisions de la majorité «et de revenir à la charte chaque fois que des divergences apparaissent» sont les principales lignes de conduite qui ont été tracées. La solidarité implique également que chaque parti défende les autres partis composant la majorité, y compris au sein des deux chambres du Parlement. La coalition menée par le PJD devra enfin éviter le piège des conflits insolubles durant ce mandat pour pouvoir maximiser le temps législatif durant la prochaine année législative. Pour consacrer le principe de la reddition des comptes et de l'autoévaluation, la charte de la majorité insiste sur le diagnostic commun de la conjoncture politique, économique et sociale afin que les 6 partis puissent rester sur les mêmes ondes, sans que cela ne provoque une absence de débat autour des questions qui suscitent des divergences entre les composantes de la majorité.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.