Les chiffres parleraient de près de 200 veuves et orphelins de djihadistes marocains établis en Syrie dont la demande de rapatriement vers le Maroc a été refusée, relaye l'Observatoire du Nord pour les droits de l'Homme (ONDH). Elles vivent dans des camps de réfugiés avec leurs enfants dans l'attente d'une issue favorable. Elles, ce sont ces femmes et épouses marocaines de terroristes. Ce seraient plus de 200 personnes qui, selon l'ONDH relayé par Al Massae du 11 juillet, sont sous l'autorité des Kurdes, condamnées à rester là-bas. Et pour cause, le Maroc aurait refusé de les accueillir sur ses terres. Ce refus a été notifié par le Comité de la direction territoriale du nord de la Syrie, indépendant du pouvoir de Damas, rapporte H24. Des veuves qui avaient rejoint leurs maris, pour la plupart membres de Daech. Aujourd'hui, ces femmes et leurs enfants doivent quitter les camps de réfugiés et rester dans des régions prises par Daech ou se rendre en Irak où la peine capitale les attend. Depuis avril dernier, ce comité fait appel au Maroc dans ce dossier alarmant également le président du Comité international de la Croix-Rouge. Des chiffres récents du BCIJ faisaient part de près de 1.600 personnes ayant pris part au conflit armé en Syrie dont 200 sont rentrées au Maroc.