L'ultime rencontre de la sélection espagnole face aux Lions de l'Atlas dans le cadre de la coupe du monde de Russie ne sera pas une partie de jeu. Si le Maroc a raté l'occasion pour se qualifier au deuxième tour, il pourrait toujours rendre la vie dure à une Roja en quête d'un point pour assurer sa qualification. Les surprises n'ont pas été des moindres lors de cette Coupe du monde de Russie que l'on peut qualifier de «Mondial des temps morts». L'Espagne n'a qu'un seul et dernier match qui l'opposera aux hommes d'Hervé Renard ce lundi 25 juin à Kaliningrad. Un match décisif aussi bien pour la Roja que la Seleção. En effet, si l'Espagne (1er du Groupe B avec 4 points) n'a besoin que d'un point pour se qualifier pour les huitièmes, la prudence est de mise. D'autant qu'Hervé Renard entend coûte que coûte sauver l'honneur après l'injustice subie contre le Portugal. Cette détermination, l'équipe espagnole ne la prend pas à la légère. «Nous ne pouvons pas nous permettre d'être détendus... Nous devons garder les yeux ouverts et être conscients que le Maroc ne va rien donner», même s'il est déjà éliminé, a prévenu le sélectionneur espagnol Fernando Hierro avant le match. «Parce que mathématiquement, on n'est pas qualifié», a-t-il ajouté. Il suffit donc d'une défaite contre le Maroc et une victoire-surprise de l'Iran face au Portugal pour que la table soit renversée pour la Roja, pourtant favori pour remporter le titre. Il y a lieu de noter que l'Espagne craint que le mauvais scénario se passe. Surtout que le sélectionneur de l'Espagne, Fernando Hierro, reconnait le très bon travail de Carlos Queiroz, le sélectionneur de l'équipe iranienne. Gran trabajo de Carlos Queiroz al frente de @TeamMelliIran. pic.twitter.com/vpHabDgu0N — Fernando Hierro (@FernandoHierro_) 21 juin 2018