Ce prêt a permis à la banque de participer au financement de la phase 1 de Noor Midelt, globalement estimé à 2,2 milliards USD, aux côtés de cinq autres bailleurs de fonds que sont la KfW, la BAD, la BEI, l'AFD et le Clean Technology Fund. La Banque mondiale a émis un prêt de 400 millions USD (environ 4 milliards DH) pour cofinancer Noor Midelt, le plus grand complexe solaire du plan Noor, globalement estimé à 2,2 milliards USD (environ 22 milliards DH en attendant que le coût réel soit connu au moment de l'adjudication du marché sur la base de l'offre du soumissionnaire retenu), aux côtés de cinq autres bailleurs de fonds qui sont de traditionnels partenaires du Maroc. Parmi ces derniers, il y a notamment lieu de citer la banque allemande KfW, qui est le plus important contributeur au financement de cette première phase avec un apport attendu de 750 millions de dollars (environ 7,5 milliards DH). Suit par ordre décroissant, donc derrière la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) qui est sollicitée pour un financement de 260 millions de dollars (environ 2,6 milliards DH). Idem avec la BAD, la décision n'est pas encore définitivement tranchée. Masen doit attendre une approbation du prêt d'ici la fin de l'année en cours. Sur la liste des principaux bailleurs de fonds ayant donné leur accord de principe pour soutenir la phase 1 de Noor Midelt, il y a ensuite la Banque européenne d'investissement (BEI) qui contribuera à hauteur de 200 millions de dollars (environ 2 milliards DH). La BEI est suivie par l'Agence française de développement (AFD) qui a décidé d'accorder un prêt de 100 millions de dollars (environ 1 milliard DH). Enfin, en queue de peloton des bailleurs de fonds de la première phase de Noor Midelt, nous retrouvons le Clean Technology Fund (Fonds pour les technologies propres) qui a envisagé de mettre 50 millions de dollars (500 millions DH) sur la table. En additionnant tous ces montants prévus par ces six (6) bailleurs de fonds internationaux, on tombe sur un total de :1,76 milliard de dollars (environ 17,6 milliards DH), ce qui veut dire que le reliquat de 0,44 milliard de dollars (environ 4,4 milliards DH) requis pour boucler la totalité du financement de 2,2 milliards de dollars (environ 22 milliards DH) devra être apporté par le futur adjudicataire du projet, en partenariat avec Masen. Les cinq consortiums officiellement pré-qualifiés sont ACWA Power Consortium ; EDF Energies Nouvelles Consortium ; Engie Consortium ; Innogy SE Consortium et JGC Consortium. En attendant le lancement de l'appel d'offres et le choix de l'adjudicataire, rappelons que ce projet sera déployé sous le schéma IPP (production indépendante d'électricité) à Midelt, dans la province d'Errachidia, à 450 km au sud-est de Rabat. Il porte sur plusieurs étapes notamment la conception, le financement, la construction, l'exploitation et la maintenance des centrales Noor Midelt Phase I. Au cours de cette première phase dite «Noor M I», deux centrales de technologie hybride vont combiner du thermique à concentration (Concentrating Solar Power Plant -CSP) et du photovoltaïque (PV). La puissance développée va varier entre 150 MW et 190 MW par centrale. La capacité de stockage sera de 5 heures au minimum. À signaler que le projet Noor Midelt sera à son achèvement la plus grande centrale solaire du Maroc. En effet, le complexe solaire sera à terme doté d'une capacité de 800 MW. Signalons que les projets développés par Masen, dans le cadre du plan solaire multi-sites et multi-technologies Noor, visent à produire une capacité totale minimale de 2.000 MW à l'horizon 2020, soit environ 14% du mix de la production électrique du royaume. À ce jour, 680 MW ont déjà été lancés avec succès à Ouarzazate, Laâyoune et Boujdour. Masen, Sener et l'OFPPT forment pour Noor 2 et Noor 3 Dans le cadre des préparatifs au lancement de la phase d'exploitation des centrales solaires Noor II et Noor III prévue en début 2018 à Ouarzazate, Masen, l'OFPPT et le groupe espagnol d'ingénierie et construction Sener, ont signé une convention de partenariat, le mardi 28 mars au siège de Masen à Rabat, pour la formation de personnes aux métiers liés à l'énergie solaire à concentration. Au total, ce sont 100 personnes qui sont concernées. Et comme l'a déclaré le président de Masen, Mustapha Bakkoury dans l'allocution qu'il a prononcée à cette occasion, «cette convention est une occasion de donner une chance au capital humain national d'intégrer les métiers liés à l'exploitation de l'énergie solaire. À ce propos, nous allons favoriser la ressource humaine locale. La priorité sera accordée à Ouarzazate». Depuis, les candidats ont été formés à l'OFPPT de Ouarzazate, en deux groupes de 50 qui ont suivi deux sessions de formation lesquelles ont démarré respectivement en avril et en septembre derniers.